Préparer la journée de visite de l’HCERES
Le comité de visite de l’HCERES viendra à Dauphine pour rencontrer les chercheurs de DRM le 21 novembre toute la journée. A cette date, nous ne connaissons pas encore les membres du comité de visite, ni le planning de la journée. Seule est connue la Présidente, Catherine Casamatta, Professeur de Finance à l’IAE de Toulouse.
Nous savons déjà que le comité souhaite rencontrer un maximum de personnes. Une plénière est donc prévue avec les 95 membres du laboratoire et les 110 doctorants. Contrairement aux années précédentes, le comité devrait aussi rencontrer tous les doctorants et non plus seulement quelques-uns d’entre eux.
Le bilan de DRM semble globalement positif au regard de critères essentiels pour l’HCERES. Ainsi, la production scientifique a augmenté de 34% par rapport au dernier contrat et s’est améliorée en termes de qualité si on apprécie celle-ci par nos publications de rang 1 et 2 dans des supports internationaux. Les membres de DRM sont aussi largement investis dans des activités liées au management de la recherche (gestion des revues, révisions, comités d’évaluation…) et contribuent à faire rayonner la recherche dans la société par des activités qui prennent des formes très variées (articles de presse, chaires…).
Pour autant, une évaluation n’est jamais acquise et nécessite une préparation minutieuse. Cette préparation est aussi une nouvelle opportunité pour travailler ensemble à faire évoluer DRM. Le rapport d’autoévaluation est presque terminé et je vous remercie de votre implication qui a permis de produire un document au contenu très riche. Il est actuellement en cours d’examen au Leda, puis passera par le CS et le CA. Il nous reste encore à produire les annexes de ce rapport.
Le rapport d’autoévaluation 2017-2022 se distingue par le soin qui a été apporté à mettre en avant les activités transversales de DRM. Il s’agissait à la fois de répondre à une demande de la précédente évaluation mais aussi de contribuer à faire émerger une dynamique différente au sein de DRM.
Afin de répondre aux enjeux de la visite et renforcer encore la cohésion de DRM, nous pouvons profiter de la journée de rentrée qui aura lieu le 21 septembre. Cette année, nous allons proposer aux doctorants de se joindre aux enseignants chercheurs et chercheurs du laboratoire afin d’échanger sur des sujets clés pour l’unité.
La matinée débutera traditionnellement par l’Assemblée Générale de DRM et il s’agit là d’un moment important de notre gouvernance. Nous vous proposons de consacrer le reste de la journée à travailler ensemble sous la forme d’ateliers pour intégrer les enjeux de DRM, partager une culture commune et envisager l’avenir.
Plus précisément, un premier atelier pourrait traiter en fin de matinée des enjeux de la gouvernance, notamment des recrutements des MCF, des PR, des doctorants et de l’animation des équipes.
Un second atelier en début d’après-midi serait consacré à quelques dispositifs majeurs tels le laboratoire expérimental, le projet D Zéro, notre présence dans le débat public, la vie des doctorants, le projet Governance Analytics.
Enfin, un dernier atelier pourrait aborder les thématiques transverses qui rassemblent de nombreux chercheurs de l’unité comme le bien être, l’histoire des entreprises et du management, le développement durable.
Je vous invite à rejoindre l’un de ces ateliers et à contribuer ainsi au projet de l’unité.
En vous souhaitant un bel été,
Nicolas Berland
Directeur DRM-UMR 7088
VIE DE DRM
Lionel Garreau
Forum de l'Engagement, « Engaging workplace », en lien avec le contrat de recherche avec l'Observatoire de l'engagement, le 11 mai 2017
Albert David, Séminaires "Innover en management", Cercle de l'Innovation / DRM M-Lab :
"Manager l'innovation sociale", avec Benjamin Lependeven (CNAM) et Mélanie Marcel (So Science),
1er février 2017 ;
"David avec Goliath : les clés de la relation start up - grands groupes", avec David Sardas (Crédit Agricole Assurance), le 29 mars 2017
"Civic-tech : innover pour les citoyens, innovation citoyenne", avec Dominique Lafon (CayaK Innov), le 7 juin 2017
Carole Gresse et Marius Andrei Zoican,
2nd Dauphine Microstructure Workshop, les 15 et 16 juin 2017
Colette Depeyre, Responsable principale de la STAIMS "Connaissance, perceptions et valorisation des ressources et capacités organisationnelles"
XXVIème conférence de l'AIMS, Lyon, les 7-9 juin 2017
Simon Arnaud et Fabrice Larceneux, 3ème Séminaire CREM, Center for Real Estate Management, 4 avril 2017 ; Séminaire Smart cities et données immobilières, Smart Cities Group, CREM, Center for Real Estate Management, le 7 juin 2017.
Doctoral Workshop in Management Control & Accounting (Third Edition)
Université Paris-Dauphine, 26 juin 2017
Guests :
Teemu Malmi, Aalto University School of Economics (Helsinki, Finland)
Penelope TUCK, University of Birmingham (Birmingham, United Kingdom)
Keith ROBSON, HEC Paris (Paris, France)
To see the program
Pierre-Emmanuel Arduin, Sécurité des systèmes d’information : technologies et personnes (2e édition), atelier organisé pendant la conférence INFORSID, INFormatique des ORganisations et Systèmes d'Information et de Décision (avec Kathia Marçal de Oliveira, Université de Valenciennes), Toulouse, France, le 2 juin 2017
Hèla Yousfi, International Workshop «Social Movements and Contentious Politics in the Arab World: Diffusion, Practices, Organizations, and Political Dimensions», 27-28 Avril 2017, organisé par Choukri Hmed and Hèla Yousfi (Paris Dauphine), Maha AbdelRahman (Cambridge University), John Chalcraft (LSE), Niluger Göle (EHESS). Support: Global Studies Institute, Paris Sciences et Lettres Research University.
Jean-François Chanlat, Organisation du cycle de conférences de la chaire Management et diversité et de la table ronde : Diversité des traditions intellectuelles et diversité linguistique : le cas du champ des études organisationnelles contemporaines/ Diversity of Intellectual Traditions and linguistic diversity: the case of Contemporary Organizations Studies Field, Université Paris-Dauphine, le 13 juin 2017. Intervenants: Rafael Alcadipani (FGV Sao Paulo), Jean-François Chanlat (Université Paris-Dauphine), Mustafa Özbilgin (Brunel University, London), Hèla Yousfi (Université Paris-Dauphine)
Gregor Bouville et Eric Campoy, Workshop Research Advances in Organizational Behavior and Human Resources Management - Open Conference (Gregor Bouville et Pascale de Rozario): Quantitative and qualitative methods in OB researches, Université Paris-Dauphine, les 23 et 24 mai 2017.
Guillaume Johnson co-organisation du Race in the Marketplace Inaugural Research forum, Washington DC, 30 mai – 1er juin 2017.
Pour en savoir plus
Anouck Adrot, participation à l'organisation de l'école thématique SNACMAN, en collaboration avec le LAMSADE, Mines-Paris-Tech sur les réseaux sociaux et leur impact sur la gestion de crise, 15-19 mai 2017
Journée de rentrée de DRM le 21 septembre 2017 au Chalets des Iles.
Au programme principalement, l’Assemblée Générale DRM et la préparation de la visite de l’HCERES du 21 novembre.
Véronique Perret, animation du 6th Doctoral workshop Critical perspectives on management, Créteil 28-29 Mars 2017 en collaboration avec UCL – MRM – UPEC.
The 10th International Critical Management Studies (CMS) Conference – CMS 2017 - Liverpool, 3-5 July 2017
Véronique Perret, organisation et animation avec L. Taskin et C. Donis du STREAM 26 : Space, Place, and Scale: Critical Reflections on the New Spatial Turn in Organization Studies.
RIODD 2017
12ème congrès RIODD (Réseau International sur les Organisations et le Développement Durable) organisé conjointement avec l’IRISSO (Elise Penalva-Icher) du 18 au 20 octobre 2017 à l’Université Paris-Dauphine.
Frederique Dejean, Journée Finance Responsable le 25 mai 2018 organisée par le Riodd (Frédérique Déjean) dans le cadre de la Semaine du Management de la FNEGE.
Ces articles sont parus dans Dauphine Recherches n°2- mars 2017
Des universités aux espaces de co-working : comment incarner et légitimer un service ?
François-Xavier de VAUJANY
Quoi de plus immatériel qu’une université, un espace de co-working, un maker space… ou une start-up digitale ? Pour incarner et matérialiser les services que produisent ces lieux d’innovation et d’entrepreneuriat, François-Xavier de Vaujany et Emmanuelle Vaast préconisent des expériences intermédiaires. Leur étude "Matters of visuality in legitimation practices: dual iconographies in a meeting room" met en évidence cinq gestes et trois univers de sens pour rendre visible l’invisible.
Si elle reste indispensable à la solidité d’une économie, la part des services y est désormais majoritaire. Mais comment, dans cette économie de plus en plus immatérielle, permettre aux clients de se projeter dans l’acquisition d’un service ? Qu’est-ce qui légitime le prix demandé pour ce service seulement perçu au moment de sa co-production ? C’est à ces questions que répond l’étude de François-Xavier de Vaujany, professeur à l’Université Paris-Dauphine, et Emmanuelle Vaast, professeur associé à l’Université McGill (Québec).
L’exemple des campus tours
«Il est devenu nécessaire, aujourd’hui, de créer des expériences intermédiaires, physiques ou numériques, pour permettre à un potentiel “acheteur“ de comprendre ce qu’une entreprise de service ou une institution lui présente », affirment les deux enseignants-chercheurs, inspirés par les campus tours au cours desquels les futurs étudiants ou partenaires, pilotés par un guide muni d’un storytelling, peuvent découvrir l’université ou la business school de leurs rêves.
Si la visualisation d’un service fait appel par définition à des supports iconographiques, sa matérialisation est une expérience beaucoup plus large intégrant un ensemble d’émotions visuelles, auditives, parfois tactiles, dont le fil conducteur est le plus souvent une narration. Cette narration très « incarnée » est aujourd’hui au cœur de la légitimation des activités ou des services.
En analysant l’utilisation d’un lieu emblématique de l’Université Paris-Dauphine pour expliquer ses activités, la Salle Raymond Aron, François-Xavier de Vaujany et Emmanuelle Vaast ont découvert que ces présentations, pour être efficaces, font appel le plus souvent à cinq gestes qui incarnent un propos et s’articulent avec trois univers de sens.
Cinq gestes
Pointer du doigt : l’orateur solidifie son discours, le légitime, l’incarne… en désignant du doigt un objet.
Raconter : le guide de visite narre une histoire à l’aide de métaphores, en jouant sur le timbre de la voix ou le regard. Tout son corps parle pour créer un effet émotionnel.
Visualiser : une présentation PowerPoint, illustrée de photos et de verbatims, sert à légitimer le service de la manière la plus authentique possible.
Lire un message : en coprésence du public et des personnes travaillant dans l’espace visité, le guide lit par exemple la maxime d’un membre fondateur ou d’une personnalité.
Exprimer son émotion ou sa fierté : le cinquième geste consiste à exprimer son honneur de faire visiter un lieu majeur de l’histoire ou de l’entreprenariat.
Trois univers de sens
Ces univers de sens, dans lesquels s’inscrit le « guide » ou « présentateur », donnent de la puissance à ses gestes et augmentent l’effet de légitimation du service. Ces univers sont l’espace historique (l’origine du site), l’espace critique (un lieu de débat et d’expérimentation) et l’espace corporate (son design qui correspond aux « canons » de l’activité). Ils sont indissociables de l’histoire de l’Université Paris-Dauphine, de ses objets et de ses gestes-métiers.
En mettant ainsi en évidence les lignes de force qui sous-tendent les expériences intermédiaires, les enseignants-chercheurs souhaitent non seulement expliquer leur fonctionnement mais aussi co-concevoir avec les start-up et autres lieux innovants un dispositif leur permettant de matérialiser et légitimer leurs activités.
Co-concevoir des expériences intermédiaires
Dans une nouvelle étude, basée sur 110 cas de visites d’espaces de co-working, de maker spaces et de fab labs, François-Xavier de Vaujany, en collaboration avec Aurore Dandoy, Stéphanie Fargeot et Albane Grandazzi, toutes les 3 doctorantes à DRM, s’attache à définir un dispositif de création d’expériences intermédiaires qui comprendra une architecture, une trajectoire de visite, des objets à montrer, l’histoire à construire, les gestes à poser, la posture du corps…
« Pour mener ces travaux de recherche, confient-ils, nous nous appuyons sur les travaux du philosophe Merleau-Ponty, un grand spécialiste de la phénoménologie et du rôle du corps. Il nous a offert des catégories extrêmement intéressantes pour penser cette expérience de matérialisation d’un service, sous l’angle de l’expression corporelle, notamment à la lumière des notions de “visible/invisible“. Le guide de visite d’un lieu d’innovation doit rendre visibles les choses invisibles ! Ou, plus généralement, matérialiser un service immatériel… »
Applications
Parmi celles-ci, citons l’EY Experience Lab, implanté à Paris La Défense dans la tour du cabinet-conseil. Celui-ci a conçu quatre parcours d’expérience, avec un storytelling qui aide à expliquer aux clients ses activités de recherche et ses savoir-faire. Le lieu sert à la fois à produire des services et à montrer les savoir-faire des consultants digitaux lors de visites organisées pour les clients.
Quelle que soit leur taille, tous ces lieux d’innovation et d’entrepreneuriat (espaces de co-working, innovation labs, maker spaces, hacker spaces, fab labs…) sont généralement très immatériels et enracinés dans des communautés pas toujours très visibles dans le lieu. Pour les clients potentiels et les visiteurs, il est nécessaire de créer une expérience corporelle, matérielle, visuelle qui incarnera le lieu et ses services.
Afin de mieux comprendre la nature des expériences collaboratives portées par ces nouveaux lieux d’innovation et d’entrepreneuriat, François-Xavier de Vaujany a co-fondé le réseau académique international RGCS (Research Group on Collaborative Spaces) qu’il préside. Son but est de partager des expériences sur ces lieux, l’aménagement de leur espace, l’animation des communautés et des événements, leur gestion, leur communication, leur logique de don/contredon...
Le 1er congrès de ce réseau international a réuni plus de 130 participants à Paris, le 16 décembre 2016. Pour plus d’information : collaborativespacesstudy.wordpress.com
François-Xavier de Vaujany, professeur à l’Université Paris-Dauphine/PSL, est directeur de recherche au sein de l’UMR CNRS DRM (7088). Il s’intéresse aux pratiques et processus de légitimation de nouvelles pratiques de travail, de nouvelles activités organisationnelles et d’innovations digitales. Ses recherches s’appuient sur les écrits phénoménologiques et politiques de Merleau-Ponty. Elles démontrent l’importance du rôle du corps, de l’espace et des narrations historiques dans les processus de légitimation animés par les managers. Ses terrains de recherche les plus récents sont les campus tours, les visites de tiers-lieux (espaces de co-working, maker spaces, hacker spaces) ou la communication de nouvelles pratiques de travail. Il a co-fondé en 2011 le workshop de théories des organisations OAP (Organizations, Artifacts & Practices). Il est également le co-fondateur et président du Research Group on Collaborative Spaces (RGCS).
Emmanuelle Vaast est professeur associé à la Faculté Desautels de Management, Université de McGill (Québec). Elle s’intéresse à la manière dont les pratiques sociales émergent et se transforment par l’utilisation des nouvelles technologies et comment ces pratiques sont associées à des dynamiques de transformation organisationnelle. Ses recherches portent aussi sur les dynamiques d’apprentissage à différents niveaux (communautés et réseaux de pratiques par exemple) et sur les interactions relationnelles induites par ces dynamiques quand sont mis en œuvre de nouveaux systèmes d’information.
BIBLIOGRAPHIE
de Vaujany, F.X. and Vaast, E. (2016). ‘Matters of visuality in legitimation practices: dual iconographies in a meeting room’, Organization, Vol. 23(5) 763-790.
de Vaujany, F.X. and Mitev, N.N. (2016). ‘The post-Macy paradox, information management and organizing : good intentions and road to hell ?’, Culture & Organization, DOI: 10.1080/14759551.2015.1103242.
de Vaujany, FX. and Vaast, E. (2014). If these walls could talk: The mutual construction of organizational space and legitimacy, Organization Science, Volume 25 Issue 3, May-June 2014, pp. 713-731
Bell, E. and Davison, J. (2013). ‘Visual Management Studies: Empirical and Theoretical Approaches’, International Journal of Management Reviews 15(2): 167–84.
Meyer, R. E., Höllerer, M. A., Jancsary, D., et al. (2013). ‘The Visual Dimension in Organizing, Organization’, and ‘Organization Research: Core Ideas, Current Developments, and Promising Avenues’, The Academy of Management Annals 7(1): 489–555.
Rose, G. and Tolia-Kelly, D. P. (2012). ‘Visuality/Materiality: Introducing a Manifesto for Practice’, in D. P. Tolia-Kelly and G. Rose (eds), ‘Visuality/Materiality: Images, Objects and Practices’, pp. 1–13. Farnham: Ashgate Publishing.
Wilson, M. W. (2011) ‘Data Matter(S). Legitimacy, Coding, and Qualifications-Of-Life’, Society & Space 29(5): 857–72.
Orlikowski, W. J. and Scott, S. V. (2008). ‘Sociomateriality: Challenging the Separation of Technology, Work and Organization’, The Academy of Management Annals 2(1): 433–74.
Proffitt, W. and Zahn, G. L. (2006). ‘Design, but Align: The Role of Organizational Physical Space, Architecture and Design in Communicating Organizational Legitimacy’, in S. Clegg and M. Kornberger (eds), Space, Organizations and Management Theory, pp. 204–20. Oslo: Liber.
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Eco, U. (1992). ‘Le signe’, Paris : Le Livre de Poche.
Merleau-Ponty, M. (1964). Le visible et l'invisible: suivi de notes de travail (Vol. 36). Paris : Gallimard.
Quelles différences entre les femmes et les hommes dans un environnement compétitif ?
Marie-Pierre DARGNIES
Les femmes sont moins nombreuses que les hommes à accéder à des hauts postes de direction dans les entreprises et les organisations. Serait-ce dû à leur aversion pour la compétition ? Ou à un manque de confiance dans leur propre performance relativement à leurs compétiteurs masculins, qui les retiendrait à « entrer dans le tournoi » ? Telle est la problématique que cherchent à éclairer Marie-Pierre Dargnies et Noémi Berlin avec leur étude “Gender Differences in Reaction to Feedback and Willingness to Compete”,
« Nous avons voulu étudier la façon dont les femmes et les hommes se décident différemment avant d’entrer dans un environnement compétitif, selon le retour d’information qu’ils ou elles obtiennent sur leur niveau de performance relative et leur degré de confiance en eux ou elles », affirment Marie-Pierre Dargnies, maître de conférences à l’Université Paris-Dauphine, et Noémi Berlin, post-doc à l’European University Institute, à Florence.
Elles se sont basées sur l’étude de Muriel Niederle et Lise Vesterlund , "Do Women Shy Away from Competition? Do Men Compete Too Much?", et la loi de Bayes afin de vérifier pourquoi les femmes ont une moindre propension à s’auto-sélectionner dans un environnement compétitif.
Le test de Niederle et Vesterlund
L’étude de Niederle et Vesterlund – qui fait référence depuis 2007 – reposait sur un test au cours duquel était demandé aux participants de réussir un nombre d’additions le plus grand possible pendant un temps limité. Ils devaient auparavant choisir entre deux modes de rémunération, à la pièce (pas de compétition) ou au tournoi (compétition) : « Préférez-vous gagner un montant fixe, par exemple 50 cents par addition réussie, ou 2 dollars par opération réussie si votre performance est supérieure à celle de trois adversaires ? ».
L’exercice a montré que deux fois plus d’hommes que de femmes ont choisi l’entrée en tournoi, bien qu’ils ne soient pas plus performants. Ce n’est donc pas la performance réelle qui justifie leur choix mais plutôt la confiance en soi sur leur performance relative. Ils ont moins d’aversion au risque et un goût intrinsèque pour la compétition, plus élevé que chez les femmes.
La révision des croyances
Au-delà de ce constat, Marie-Pierre Dargnies et Noémi Berlin se sont posées la question sur le rôle que pouvaient jouer les croyances. « Au lieu de mesurer simplement la confiance en soi, nous nous sommes intéressées en particulier au processus de révision des croyances (de la confiance en soi), après un retour d’information sur sa performance relativement aux autres compétiteurs. »
Dans la première étape de leur test, elles ont mis en évidence les croyances des participants en leur demandant, après avoir réussi un maximum d'additions pendant 5 minutes, d'évaluer les chances pour que leur performance appartienne à l’un des quatre quartiles (les 25% meilleures performances, etc.).
Dans un deuxième temps, elles ont fait savoir aux participants si leur performance est supérieure ou inférieure à la médiane, c’est-à-dire si elle fait partie des deux moins bons quartiles (quartiles 1 et 2) ou des deux meilleurs (quartiles 3 et 4).
Ces deux premières étapes (première évaluation et information) permettent, dans un troisième temps, de calculer les réponses que devrait donner chaque participant lors de la seconde évaluation, s’il suit un raisonnement bayésien, à savoir si sa performance relative appartient aux quartiles 1 et 2, inférieure à la médiane, ou aux quartiles 3 et 4, supérieure à la médiane.
Les résultats montrent que tous les participants ont tendance à sur-réagir et à se placer sur ou sous la médiane selon qu’ils se considèrent meilleurs ou moins bons, avec plus de « pessimisme » pour les femmes.
Les risques de l’entrée en tournoi
L’étude a consisté ensuite à mettre en relation la révision des croyances et la décision en termes d’entrée en tournoi des participants. En fonction de ses croyances sur sa performance relative, un participant a intérêt ou non à entrer en tournoi. Son choix optimal de rémunération sera celui qui, en fonction de sa performance relative, maximisera son gain espéré.
« En réalité, soulignent Marie-Pierre Dargnies et Noémi Berlin, les hommes ayant tendance à se surestimer, entrent plus facilement en tournoi au lieu de choisir la rémunération à la pièce. Inversement, les femmes, moins confiantes, choisiront la sécurité au lieu de l’espérance de gain. C’est alors la nature des erreurs qui diffère entre hommes et femmes… Autre résultat intéressant qui a trait aux participants situés en-dessous de la médiane, les hommes ont tendance à considérer qu’ils peuvent s’améliorer dans le futur. Alors que les femmes n’envisagent pas cette possibilité, estimant que si leur performance est inférieure à la performance médiane, elle est inscrite dans le marbre, immuable… »
Une explication culturelle ?
Cette étude qui fait appel aux techniques probabilistes semble confirmer l’intuition selon laquelle l’attitude féminine serait l’effet d’un milieu culturel… Une intuition corroborée par Gneezy, Leonard et List qui ont comparé deux sociétés très différentes, celle des Masaï en Tanzanie, de type ultra-patriarcal, et celle des Khasi au nord-est de l’Inde, de type matrilinéaire. Les résultats qu’ils obtiennent s’inversent complètement dans la société matrilinéaire où les femmes, qui ont une position dominante, entrent plus facilement « en tournoi ».
Les sociétés occidentales se situeraient entre ces deux extrêmes…
Marie-Pierre Dargnies est maître de conférences à l'Université Paris-Dauphine (DRM Finance) depuis septembre 2012. Dans ses recherches, elle utilise les expériences en laboratoire pour traiter de questions d’économie et finance comportementale. Avant son arrivée à Dauphine, elle a obtenu une thèse de doctorat intitulée "Genre et goût pour la compétition : une approche comportementale", en novembre 2009, à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et à la Paris School of Economics, sous la direction de Guillaume Hollard. Elle a ensuite passé deux ans en post-doctorat au WZB (Berlin Social Science Center) à Berlin, entre septembre 2010 et août 2012, dans l’équipe de Dorothea Kuebler.
Après un cursus en Economie à l'Université Paris 1, Noémi Berlin y soutient en décembre 2013 sa thèse, délivrée conjointement par l'Ecole d'Economie de Paris et préparée sous la direction de Louis Lévy-Garboua : "Quatre essais sur les déterminants psychologiques de la prise de risque, l'éducation et la performance économique". En septembre 2014, elle rejoint la School of Economics de l'Université d'Edimbourg pour un post-doctorat sous la direction de Michèle Belot. Depuis février 2017, elle est associée de recherche au département Economie de l’European University Institute, à Florence. Ses thèmes de recherche sont l'économie comportementale et expérimentale, les comportements de santé et l'économie de l'éducation.
BIBLIOGRAPHIE
Dargnies, M.P. and Berlin, N. (2016). ‘Gender Differences in Reaction to Feedback and Willingness to Compete’, Journal of Economic Behavior and Organization, 130, October 2016, pp. 320-336.
Timothée de Rauglaudre (2015). ‘Seuls 14 % des postes de direction sont occupés par des femmes’, étude CSA-KPMG portant sur la période 2003-2013. www.lesechos.fr/18/06/2015
Azmat, G., and N. Iriberri (2010). ‘The importance of relative performance feedback information: Evidence from a natural experiment using high school students’, Journal of Public Economics, 94(7-8), 435-452.
Gunther, C., N. A. Ekinci, C. Schwieren, and M. Strobel (2010). ‘Women can't jump? An experiment on competitive attitudes and stereotype threat’, Journal of Economic Behavior & Organization, 75(3), 395-401.
Gneezy, Uri, Kenneth L. Leonard, and John A. List (2009). ‘Gender Differences in Competition: Evidence from a Matrilineal and a Patriarchal Society’, Econometrica 77 (2009), 1637–1664.
Niederle, M., and L. Vesterlund (2007). ‘Do Women Shy Away from Competition? Do Men Compete Too Much?’, Quarterly Journal of Economics, 122(3), 1067-1101.
Quand la gestion de l’absentéisme accroît l’absentéisme…
Sébastien DAMART
Paradoxe ! La volonté d’enrayer l’absentéisme du personnel soignant dans les établissements de santé obtient parfois le résultat inverse. Et cela, quelle que soit la stratégie adoptée : remplacement systématique des absents par des contractuels, ou mobilisation solidaire en interne. C’est ce qu’expliquent Sébastien Damart et Frédéric Kletz dans leur étude “When the management of nurse absenteeism becomes a cause of absenteeism: a study based on a comparison of two health care facilities“. Une solution possible, adaptée au cas par cas, serait l’hybridation des stratégies…
C’est à la demande de l’Agence Régionale de Santé (ARS) des Pays-de-Loire qu’une équipe de chercheurs composée notamment de Frédéric Kletz, chercheur au Centre de Gestion Scientifique de Mines ParisTech, et Sébastien Damart, professeur à l’Université Paris-Dauphine, a réalisé une recherche sur l’absentéisme du personnel soignant, ses causes et les outils pour essayer de le réduire face à une situation qui s’aggrave depuis plusieurs décennies.
Une recherche collaborative avec les acteurs de terrain
« Plutôt que de tenter de vérifier différentes hypothèses sur les causes de l’absentéisme qu’une abondante littérature sur le sujet nous aurait permis d’inférer, expliquent-ils, nous avons préféré une recherche collaborative avec des établissements de santé prenant la forme d’une démarche de co-invention d’outils de gestion de l’absentéisme. »
Comme terrain de recherche, Frédéric Kletz et Sébastien Damart se sont vus proposer par l’ARS deux établissements de santé de caractéristiques comparables (même taille, même implantation rurale, même type de personnel avec une prédominance d’aides-soignantes, mêmes taux d’absentéisme…), mais ayant choisi chacun une stratégie différente pour enrayer le phénomène.
Une méthodologie basée sur la cartographie cognitive
La méthodologie « qualitative » des deux enseignants-chercheurs s’est appuyée sur l’utilisation de techniques de cartographie cognitive qui leur ont permis de transcrire graphiquement les perceptions des 55 acteurs interviewés à l’aide d’un codage de leurs propos (voir figures 1 et 2 de l’étude). Parallèlement à ces interviews, ils ont organisé des ateliers de conception d’outils avec le concours de cadres de santé, de médecins, d’infirmières et d’aides-soignantes des deux établissements.
« Avec cette recherche, nous avons visé une double production de connaissance. D’une part, une connaissance utile aux acteurs du terrain afin qu’ils puissent comprendre les causes réelles de l’absentéisme et identifier les leviers sur lesquels agir. Et d’autre part, une connaissance théorique que nous ne pouvions obtenir sans travailler sur les outils en interaction étroite avec ces mêmes acteurs. »
Pour chaque établissement, a pu ainsi être dressée une cartographie de l’impact de leur stratégie de gestion des absences.
Deux stratégies différentes, les mêmes effets…
L’un des établissements avait adopté une stratégie de remplacement systématique par du personnel contractuel extérieur, ayant plutôt la faveur des syndicats. Par contre, le second établissement préférait le remplacement par du personnel interne et rappelait des personnes en RTT ou en congé. Deux stratégies qui s’expliquent par des habitudes et un contexte historique différents. Pourtant mises en œuvre pour atténuer l’absentéisme, elles l’ont augmenté… mais pour des raisons différentes qu’a fait apparaître la recherche.
Les interviews recueillies dans le premier établissement font ressortir que les remplaçants contractuels connaissent mal le service, les patients et les résidents. Donc, paradoxalement, le recrutement externe accroît la charge de travail des permanents, leur stress, leur fatigue… et leur donne des raisons de s’absenter.
Dans le second établissement qui fait appel à du personnel interne, les agendas du personnel soignant deviennent incertains : chacun peut être rappelé à tout moment pendant ses congés mais l’accepte par solidarité avec ses collègues qui s’absentent. Ces derniers, pour ne pas trop alourdir la charge de travail de leur remplaçant, ont tendance à revenir travailler plus vite, parfois sans être guéris, ce qui peut les arrêter à nouveau afin de se soigner…
Dans les deux cas, le constat frappant est que la stratégie de gestion de l’absentéisme constitue sa propre source de légitimité : plus on la mobilise, plus elle semble légitime et plus il y est fait recours.
Vers une hybridation des stratégies
« Ces deux stratégies inverses aboutissant à un échec, estiment les enseignants-chercheurs, notre intervention-action nous a conduits à co-développer avec les cadres de santé des outils d’arbitrage les aidant à devenir experts des stratégies à appliquer en cas d’absences, quitte à remettre en cause celles pratiquées de façon routinière. La mise en place de ces outils a été concomitante d’une ouverture de dialogue entre les directions et les syndicats prêts éventuellement à faire évoluer les pratiques vers des stratégies alternatives ou une hybridation des deux stratégies traditionnelles. »
Applications opérationnelles
Remplacer ou ne pas remplacer ? À quel moment ? Et par qui remplacer les personnes absentes ? Pour les aider à arbitrer entre telle ou telle solution, Sébastien Damart et Frédéric Kletz ont co-conçu avec les responsables des établissements de santé plusieurs indicateurs, notamment l’un qui mesure la sur-sollicitation des personnels et l’autre le niveau de charge de travail.
« En effet, avancent-ils, un remplacement n’est pas toujours nécessaire si le besoin ne correspond pas à une pleine journée de charge, s’il y a moins de patients ou de résidents, moins de ménages à blanc des chambres ce jour-là… Ne pas remplacer systématiquement du personnel absent équivaut alors à garder une marge de manœuvre pour des situations plus difficiles. »
Les premiers enseignements de cette recherche-action ont conduit Sébastien Damart et Frédéric Kletz à étendre leurs travaux avec d’autres enseignants-chercheurs dans huit établissements de santé.
Sébastien Damart, professeur à l’Université Paris-Dauphine. Ses recherches concernent l'innovation managériale et les dispositifs mobilisés pour faciliter des formes intégratives de management. Une grande partie de ses projets de recherche l'ont conduit à s'intéresser au contexte des établissements sanitaires et médico-sociaux.
Frédéric Kletz est chercheur au Centre de Gestion Scientifique de Mines ParisTech. Il travaille notamment sur les problématiques liées à la mise en place d'outils de gestion et les dynamiques associées. Il mène ses recherches en collaboration avec des organisations du secteur hospitalier ou de la culture.
BIBLIOGRAPHIE
Damart S., Kletz F. (2016). ‘When the management of nurse absenteeism becomes a cause of absenteeism: a study based on a comparison of two healthcare facilities’, Journal of Nursing Management, 24,1, 4-11.
Brami L., Damart S., Detchessahar M., Devigne M., Habib J., Kletz F., Krohmer C. (2014). ‘Absentéisme des personnels soignants : comprendre et agir’, éd. Les Presses des Mines.
Moret L., Anthoine E. & Paille C. (2012). ‘Relationship between inpatient satisfaction and nurse absenteeism: an exploratory study using WHO-PATH performance indicators in France’. BMC Research Notes 5 (1), 83.
Davey M.M., Cummings G., Newburn-Cook C.V. & Lo E.A. (2009). ‘Predictors of nurse absenteeism in hospitals: a systematic review’. Journal of Nursing Management 17, 312–330.
Bougon M.G. (1992). ‘Congregate cognitive maps: a unified dynamic theory of organisation and strategy’. Journal of Management Studies 29 (3), 369–389
Gérer « avec ou sans budget » : les mêmes rhétoriques masquent des pratiques différentes
Nicolas BERLAND
« Pensée unique », « candidat anti-système », « turbulence »… Autant de mots-valises qui relèvent plus de la rhétorique que d’une réflexion conceptuelle. C’est la conclusion d’une étude co-signée par Nicolas Berland, Vassili Joannides et Yves Levant, publiée par la revue « Finance-Contrôle-Stratégie ». Les auteurs démontrent que des justifications identiques dans leur formulation, mais différentes par leur sens et les groupes auxquels elles s’adressent, sont utilisées dans les années 30 pour promouvoir le budget… et le remettre en cause aujourd’hui !
La « gestion sans budget » devient à la mode dans les années 90, avec la création du Beyond Budget RoundTable (BBRT) au Royaume-Uni et son introduction en France chez Rhodia. Elle revient au-devant de la scène aujourd’hui notamment à l’occasion du colloque Financium organisé en décembre 2016 par la DFCG, Association nationale des directeurs financiers et contrôleurs de gestion. Mais Nicolas Berland s’y intéresse depuis une vingtaine d’années après avoir réalisé sa thèse sur l’histoire du budget.
Faire face aux turbulences, libérer les énergies
« Mes recherches montrent que les auteurs des différentes époques utilisent les mêmes mots pour promouvoir ou supprimer le budget. Deux justifications identiques sont utilisées dans les deux cas : faire face aux turbulences, libérer les énergies dans l’entreprise. »
Dans les années 30, les auteurs affirment la nécessité de recourir au budget pour stabiliser l’économie face aux turbulences nées de la Grande Dépression, et ceux des années 50/60, pour reconstruire l’économie après la seconde guerre mondiale. C’est le début d’une « planification à la française ». Alors que, dans les années 90, les auteurs affirment à l’inverse que le management sans budget permet de mieux s’adapter aux turbulences de l’environnement économique.
De la même façon, la liberté est invoquée après la guerre comme une réponse aux « années noires » : il faut décentraliser pour que les managers retrouvent une certaine autonomie de décision ! Dans les années 90, il s’agit encore de libérer les entreprises des contraintes excessives.
« Toutes ces rhétoriques sur étagères, utilisables en tous temps et en tous lieux, servent à justifier les mêmes choses en apparence mais leur contraire dans les faits, soulignent Nicolas Berland, Vassili Joannides et Yves Levant. Avec notre étude, nous avons voulu décrypter les significations de ces rhétoriques au travers de leurs différents contextes d’utilisation et expliquer pourquoi elles sont mobilisables dans tel ou tel écosystème d’entreprises. »
Sept Cités de valeurs
Pour montrer comment les notions de turbulence et de libération ne renvoient pas aux mêmes réalités, les trois chercheurs utilisent le cadre théorique issu des travaux de Boltanski, Thevenot et Chiapello (1991-1999). Selon eux, le système économique et social est structuré autour de sept Cités de valeurs : la Cité de valeur inspirée, fondée sur la passion et la création ; la Cité de valeur domestique, basée sur la famille et la tradition : la Cité de valeur de l’opinion, établie sur la réputation ; la Cité de valeur civique qui repose sur l’intérêt général et la démocratie ; la Cité de valeur marchande caractérisée par la concurrence et la rivalité ; la Cité de valeur industrielle fondée sur la science et la recherche d’efficacité de valeur ; et enfin, la Cité de valeur par projets, qui se distingue par le caractère éphémère des activités, la prolifération des projets et des réseaux.
Ces Cités avec leurs propres valeurs coexistent dans la société, certaines ayant à certains moments plus d’importance que d’autres. Les chercheurs ont montré que les rhétoriques de la turbulence et de la libération utilisent les mêmes mots mais ne s’adressent pas aux mêmes Cités selon les époques. Ainsi, la contrainte ressentie dont les groupes veulent se libérer n’est pas la même dans les années 60 et les années 90.
Trois « esprits du capitalisme »
Selon Chiapello et Boltanski (1999), certaines Cités de valeurs sont associées à un stade de l’histoire économique et sociale, c’est-à-dire à un esprit bien particulier de l’histoire du capitalisme. Ils distinguent trois « esprits du capitalisme » : le premier associé à un capitalisme familial (qui prend fin lors de la crise des années 1930), le deuxième lié au capitalisme de la grande entreprise (années 50/60), et le troisième à un capitalisme mondialisé (années 90 à aujourd’hui).
Les rhétoriques sont les mêmes mais ne s’appliquent pas au même contexte. Tout simplement parce que, lorsqu’un esprit du capitalisme succède à un autre, il incorpore les critiques formulées auparavant à son prédécesseur.
« Avec le concept de Cités de valeur, précise Nicolas Berland, nous essayons de donner du sens à ce qui est a priori semblable sur le papier mais ne renvoie pas au même ensemble de règles, de croyances, de routines… ni aux mêmes groupes de personnes. Pour décrypter les rhétoriques, il faut comprendre la (ou les) Cité(s) dans laquelle elles ont été formulées. »
En analysant une cinquantaine de textes publiés dans les années 30 et 50, puis une quarantaine dans les années 90-2000, les chercheurs ont fait ressortir les pseudo-arguments qui justifient la nécessité du budget ou sa suppression. Et ils ont démontré que ces justifications alimentent des discours passe-partout n’expliquant rien, comme par exemple « le budget ne permet pas de s’adapter à un environnement turbulent » ou « il faut libérer les économies dans un monde globalisé ».
Au-delà des rhétoriques…
L’objectif de l’étude est d’aider les dirigeants et managers à mieux comprendre ce qui se cache derrière les discours superficiels : quelle est la signification concrète des turbulences ? De quoi veut-on se libérer ?...
Ce diagnostic évite de se faire piéger par des discours convenus ou des concepts à la mode. Finalement, gérer sans budget, c’est toujours gérer avec un budget… mais différemment. Le « rolling forecast », par exemple, est une forme alternative de budget !
Nicolas Berland, normalien, professeur à l’Université Paris-Dauphine, est directeur de Dauphine Recherches en Management (DRM). Il travaille actuellement sur la conception des systèmes de « control-package » mais aussi sur l’influence des normes IFRS et sur le rôle des rhétoriques dans les pratiques de pilotage. Il a précédemment orienté ses recherches sur le management environnemental, la gestion sans budget et l’étude de la diffusion du contrôle budgétaire.
BIBLIOGRAPHIE
Nicolas Berland, Vassili Joannides et Yves Levant, Quand des justifications similaires sont utilisées pour promouvoir le budget… et sa remise en cause. France Contrôle Stratégie (18/04/2015).
Alcouffe S., Berland N. et Levant Y. (2008b), Succès et échec d'un outil de destion : Le cas de la naissance des budgets et de la gestion sans budget, Revue Française de Gestion, n° 188-189, p. 291-306.
Berland N. et Chiapello E. (2009), Criticisms of Capitalism, Budgeting and the Double Enrolment: Budgetary Control Rhetoric and Social Reform in France in the 1930s and 1950s, Accounting, Organizations and Society, vol. 34, n° 1, p. 28-57.
Boltanski L. et Chiapello E. (1999), Le Nouvel Esprit Du Capitalisme, Paris, La Découverte.
Bunce P., Fraser R. et Hope J. (2002), BBRT: Beyond Budgeting White Paper, BBRT Online Knowledge working papers. London: BBRT.
Collomp F. et Deschamps P. (1994), Budget annuel : arrêter le supplice, L'Expansion Management Review, vol. 483, n° 26, p. 92-94.
Center for Marketing & Public Policy
Béatrice Parguel
Le Center for Marketing & Public Policy a été créé en 2011 dans le cadre des recherches financées par le programme MOVIDA « Lever les freins à l’adoption de modes de consommation durables, une perspective marketing ».
Il s'agit aujourd'hui d'un « research tank » qui rassemble de manière informelle des chercheurs appartenant à différentes institutions (CNRS, Université Paris-Dauphine, Université de Cergy-Pontoise, Université Paris-Est-Créteil, IESEG) qui explorent ensemble les enjeux sociétaux de la consommation.
Si le courant Marketing et Politiques publiques est d’ores et déjà très développé aux Etats-Unis au travers de la revue Journal of Public Policy and Marketing et de la conférence annuelle éponyme, il n’est pas encore structuré en France ou en Europe. Dans un contexte où le marketing est remis en cause et se redéfinit pour intégrer une ambition plus sociétale et de nouvelles parties prenantes, le développement de ce courant, au niveau hexagonal et européen, constitue un enjeu important.
Les projets de recherche conduits au sein du Center for Marketing & Public Policy adoptent un angle résolument régulatoire visant à éclairer les décideurs publics. Ils interrogent les effets des dispositifs marketing, soit pour limiter leurs effets nocifs, soit dans une perspective de bien commun. Sans exhaustivité, ils traitent notamment de la réduction des suremballages, de la communication verte et de la limitation du greenwashing, de la circulation des biens, de la diversité ou des pauvretés.
L'équipe comprend une dizaine d'experts dans le dans le champ du marketing :
Le Center For dispose d'un site web visant à diffuser, le plus largement possible, les résultats de ces travaux et souhaite également inviter au dialogue tous ceux que ces travaux pourraient intéresser…
Pour en savoir plus sur l'activité de ce Center For,
Soren Askegaard
Université d'Odense
Elena Asparouhova
University of Utah
Christina Atanasova
European Central Bank
Talya Bauer
Portland State University
Alexandre Bitektine
HEC Montréal
Christian Brownlees
European Central Bank
Mark Chen
Georgia State University
Neil Conway
Royal Holloway, London
Henri Dekker
VRIJE Universiteit Amsterdam
Sonya Grier
American University Washington
Andrea Hemetsberger
University of Innsbruck
Christopher Hennessy
London Business School
Tor Hernes
Copenhagen Business School
Daniel Hjort
Copenhagen Business School
Charles Jones
Columbia Business School
Meziane Lasfer
Cass Business School, UK
Kai LI
University of British Columbia
Robert Liden
University of Illinois at Chicago
Teemu Malmi
Aalto University School of Economics
Helsinki
Alberto Manconi
Bocconi University
Anil Mathur
Hofstra University (New York)
Julia Mundy
University of Greenwich
Richard Payne
Cass Business School
Ilaria Piatti
Oxford University
Manju Puri
Duke University
Werner Reinartz
Université de Cologne
Lynn Shore
Colorado State University
Oliver Spalt
Tilburg University
Eero Vaara
School of Economics d'Helsinki
Guilllaume Vuillemey
HEC Paris
PRIX, DISTINCTIONS ET NOMINATIONS
Prix FNEGE du meilleur ouvrage en management
(catégorie : ouvrage de recherche non collectif)
Jean-François Chanlat, en collaboration avec Hervé Dumez et Michèle Breton "Jacques Girin, Langage, organisations, situations et agencements" publié aux Presses de l'université Laval,
collection Sciences de l'administration, 2016, 440 pages.
Prix de thèse Association Française du Marketing 2017
Eloïse Sengès « Antécédents, manifestations et effets du Bien Vieillir Désiré sur la consommation des seniors » sous la direction de Denis Guiot
Camille Hebert, doctorante à DRM Finance a été sélectionnée par le CNRS pour participer à l’évènement « Lindau Nobel Laureate Meetings 2017 in Economics ». Chaque année, la Fondation Lindau organise une rencontre pendant 6 jours entre des lauréats des prix Nobels et 500 jeunes chercheurs (PhD et postdoctorants) venant de plus de 50 pays.
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Camille Hebert a par ailleurs été sélectionnée pour participer au prestigieux 10th NBER Entrepreneurship Research Boot Camp qui se tiendra de 17 au 21 juillet à Cambridge.
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Edouard Jaeck, « Hétérogénéité, financiarisation et formation des prix dans les marchés dérivés de matières premières», sous la direction de Delphine Lautier, le 23 février 2017.
Les marchés futures de matières premières existent depuis des siècles. Néanmoins, depuis le début du 21e siècle, le développement en parallèle de la financiarisation et de marchés futures sur une matière première non-stockable (l’électricité) a bouleversé leur fonctionnement. Les trois essais de cette thèse étudient théoriquement et empiriquement les marchés futures de matières premières dans différentes conditions de fonctionnement. Le premier essai est une étude empirique qui montre l’existence de l’effet Samuelson sur les marchés futures d’électricité. Ce faisant, il montre que le stockage n’est pas une condition nécessaire à l’existence d’un tel effet. Le second essai est un modèle qui montre comment le comportement dynamique des prix d’une matière première stockable sur un marché futures segmenté du reste de l’économie est impacté par ses caractéristiques physiques, et notamment par le coût de stockage. Enfin, le troisième essai est un modèle qui montre que la financiarisation modifie la fonction de partage des risques des marchés futures de matières premières, et ce, quelle que soit la maturité concernée.
Adèle Martin-Gruen, « L’appropriation des objets partagés : une approche par le design thinking», sous la direction de Denis Darpy, le 18 avril 2017.
Cette dissertation a pour but de comprendre l’appropriation par les consommateurs d’objets ou lieux qu’ils partagent. En nous basant sur les théories de l’appropriation, de la consommation par l’accès et du design, nous questionnons la définition, l’émergence et la valeur perçue de l’appropriation en accès. Nous explorons les contextes de l’autopartage et du coworking au travers de quatre articles. Nos résultats mettent l’emphase sur le rôle des objets matériels dans la mise en pratique de l’appropriation par les consommateurs. Nous définissons l’appropriation du consommateur dans le cadre de l’accès comme la création de significations (valeur de signe, valeur de lien, bien-être dans l’usage) grâce à un ensemble routiniers de pratiques entre les consommateurs et les éléments matériels de l’activité de consommation par l’accès.
Sandra Arrivé-Fourny, « Marques et médias sociaux : enjeu des contenus de marque et justification dans la stratégie marketing », sous la direction de Pierre Volle, le 19 avril 2017.
Le contenu de marque désigne des contenus éditoriaux qui sont produits par les marques. Ce format de communication va à l’encontre des codes habituels : le produit n’est pas mis en avant et la marque se montre désintéressée pour mieux séduire son audience. Notre recherche vise à comprendre la nature de la pratique (ses motivations, ses effets, ses acteurs), le processus de formation de la stratégie et les logiques animant ses parties prenantes. Vingt entretiens individuels (annonceurs et publicitaires) et deux études de cas (voyage-sncf.com et Louis Vuitton) ont été menés. Nous proposons une conceptualisation du contenu de marque, ainsi qu’une typologie des pratiques existantes. Nous expliquons le caractère hybride de la stratégie ainsi que sa formation. Nous montrons qu’il existe des stratégies de contenu de marque planifiées (ou délibérées) et des stratégies émergeant d’initiatives non planifiées (émergentes). Nous relevons les tensions survenues au cours de la formation de la stratégie et nous expliquons leur résolution. Nous contribuons ainsi à la fois aux travaux relatifs à la marque et à son management, ainsi qu’au champ de la strategy as practice.
Carolina Prestes-Turcato, « Le processus d'institutionnalisation des micro-pratiques des transformations urbaines», sous la direction de Bernard Leca, le 19 avril 2017.
Vincent Montenero, « La gestion en contexte interculturel : les leçons d’un cas d’échec d’implantation d’une entreprise étrangère en Russie », sous la direction de Jean-François Chanlat, le 17 mai 2017.
Il existe encore peu de recherches qui se penchent sur l’échec de projets internationaux, notamment sur une période de plusieurs années, depuis la décision initiale, jusqu’au départ du pays après une présence de deux années. En partant d’une synthèse de la littérature existante sur l’internationalisation des entreprises et sur le management interculturel, nous nous sommes intéressés à l’implantation en Russie d’un équipementier automobile de taille moyenne, pour qui ce projet revêtait pourtant un caractère stratégique. Notre objectif a été d’identifier, de comprendre et d’évaluer les différents facteurs qui ont pu être à l’origine de l’échec du projet, en nous fondant sur l’interview des acteurs russes et occidentaux, sur un certain nombre de documents édités lors de la phase préparatoire et sur l’entretien de plusieurs responsables d’entreprises du même secteur, bien implantés en Russie. Nous montrons que malgré une forte motivation, l’équipe n’a pas pu répondre aux nombreuses contraintes locales, en grande partie parce qu’elle n’a pas su créer une coopération efficace avec ses collègues et partenaires russes. Nous concluons sur plusieurs pistes de réflexion et de conseils concrets pour mieux aborder des projets similaires.
Liang Xu, « Trois contributions sur l'effet informatif des cours boursiers dans les décisions des entreprises », sous la direction Hubert de La Bruslerie, le 27 juin 2017.
Ce travail doctoral étudie l’effet « retour » de l’information financière liée aux prix des actions sur les décisions des dirigeants d’entreprise. Plus précisément, j'étudie si et comment les gestionnaires apprennent effectivement les nouvelles informations contenues dans les prix des actions pour guider leurs décisions d'entreprise. Ma thèse de doctorat est composée de trois essais, chacun abordant un aspect différent de ce même sujet. Le premier essai étudie le lien entre l'efficacité informationnelle du marché d'actions et le niveau d’efficacité économique réelle de l'entreprise. Dans le premier essai, je constate que lorsque les prix de l'action agrègent une plus quantité d'informations utile plus grande, les décisions des entreprises prises par les gestionnaires devraient être encore plus optimales efficaces. Le deuxième essai étudie si les gestionnaires cherchent à apprendre les informations utilisées par les vendeurs à découvert. L’étude des prix des actions en présence de vendeurs à découvert est-il utile pour les décisions de l'entreprise ? Dans le deuxième essai, j'ai surmonté les difficultés empiriques en exploitant une caractéristique institutionnelle unique sur le marché des actions de Hong Kong. Je constate que les gestionnaires des entreprises « non-shortable » peuvent tirer profit des informations des vendeurs à découvert sur les conditions économiques sectorielles par l'intermédiaire des prix des actions d'autres entreprises « shortable » dans la même industrie et les utilisent dans leurs décisions d'entreprise. Le troisième essai étudie les effets réels de la négociation d'options à long terme. Dans le troisième essai, je constate que l’introduction d’une catégorie spécifique d'options à long terme stimule la production d'informations privées à long terme et donc entraîne une augmentation de l'informativité des prix sur les fondamentaux à long terme des entreprises. Par conséquent, les dirigeants peuvent extraire davantage d'informations du prix de l’action pour guider leurs décisions d'investissement à long terme.
Anouk Mukherjee, « Organizational Space Collapsed, Organizational Space Expanded: Experiencing Space with ICT, Affordance and the Body », sous la direction de François-Xavier de Vaujany, le 23 juin 2017.
Cette thèse questionne l’idée, aujourd’hui largement partagée, d’une compression de l’espace dû aux TIC. Ceci est dû au peu d’attention que les recherches en Systèmes d’Information ont porté à la question de l’espace organisationnel, ainsi qu’au déterminisme technologique. Cette étude cherche à comprendre la relation entre espace organisationnel et TIC en partant de la théorie de l’affordance, fondée sur les travaux de J.J. Gibson. Une étude de cas multiple portant sur deux écoles de management, au Canada et en Angleterre, a été menée. Les pratiques spatiales des chercheurs ont été analysées à partir d’un modèle fondé sur la théorie de l’affordance, afin de vérifier le rôle des TIC dans la formation de ces pratiques. Les résultats montrent que cette approche théorique n’est en réalité pas pertinente pour l’étude des TIC de manière générale.
Nous proposons une perspective alternative reposant sur la phénoménologie de la perception de Merleau-Ponty. Au regard des 2 cas étudiés, cette approche suggère que les TIC ont un double effet : elles compriment et étendent l’espace simultanément. Les TIC constituent un point focal où les espaces proches et éloignés convergent pour produire une unique sphère d’expérience. Notre étude développe les concepts merleau-pontiens d’intentionnalité, de schéma corporel, d’habitus, de corps-connaissant et corps habituel dans le contexte des pratiques spatiales des chercheurs. Nous proposons d’abandonner la théorie de l’affordance au profit d’une approche expérientielle pour comprendre la relation entre espace organisationnel et TIC.
Paolo Mazza, « Essays on financial markets : market microstructure, traders’ behavior, stock return predictability and alternative investments », HDR en Sciences de Gestion, sous la direction de Carole Gresse, le 30 mai 2017.
Serge Darolles, «De l’analyse de la performance des fonds d’investissement à la compréhension de la liquidité des marchés financiers », HDR en Sciences de Gestion,sous la direction de Jacques Hamon, le 9 Juin 2017.
Lionel Garreau, « Sens et pratiques de management du sens », HDR en Sciences de Gestion, sous la co-direction de Philippe Monin et Isabelle Royer, le 15 mars 2017.
Nogatchewky G., Perret V., (eds)
L'état des Entreprises 2017
Repères, 2017, 128 pages
Pour en savoir plus
Pour cette neuvième année, DRM propose dans ce « Repères » un regard pluriel sur le monde des entreprises en mettant l’accent sur les enjeux d’actualité.
Parmi les nouvelles tendances, cette édition aborde le mouvement des makers et son impact sur notre conception du travail. Elle interroge le phénomène du trading haute fréquence qui s’est imposé ces dernières années sur de nombreux marchés. L’ouvrage aborde également la question des discriminations. Discrimination raciale avec une étude dans le secteur des chambres d’hôtes en France, discrimination de genre au travers d’une analyse des facteurs de l’absentéisme féminin. Un chapitre confronte l’efficacité du contrôle et celle des vertus individuelles dans le cadre des relations clients-fournisseurs. La sécurité des systèmes d’information dans un contexte de cybercriminalité fait l’objet d’un bilan. Enfin, une contribution interroge la possibilité de mesure de la qualité de l’audit légal des sociétés.
L’ouvrage s’achève par une chronologie des événements récents et un résumé des thèses en management soutenues en 2016 au sein de DRM. L’ensemble fournit une synthèse actualisée de l’état des entreprises.
Dameron S., Durand T., (eds)
The Future of Management Education: Challenges Facing Business Schools Around the World
Palgrave Macmillan, Vol.1., 415 pages
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This book discusses the new challenges facing Business Schools around the world with potential scenarios that may be envisioned for 2030 and strategies for stakeholders. Based on documented descriptions of competitive dynamics in the ‘business’ of business schools in a variety of countries, the authors highlight the fact that the ‘industry’ of management education is going through major changes such as new governance and business models, mergers and acquisitions, internationalization of faculty and students coexisting with entrenchment in local markets, ever more needs for financial resources, development of distant and blended learning, and increasing pressure for research output to boost rankings. With concerns surrounding the sustainability of current trends in faculty salary inflation, social acceptability of higher fees, cost of distance learning and the risk of an academic-industry divide around knowledge produced by management research, The Future of Management Education develops an analysis of business models and institution regulation.
The two volumes cover the context of Business Schools in ten countries and grapples with the challenges they currently face. They specifically discuss foresight scenarios and strategic implications for stakeholders (Deans, faculty, students, prospective students, alumni, local businesses, corporations, government, accreditation bodies).
De la Bruslerie H., Eliez C.
Trésorerie d'Entreprise, 4ème édition
2017, Dunod,724 pages
Pour en savoir plus
La gestion de trésorerie est au coeur de la fonction financière de l’entreprise. Elle en constitue le bras armé. Entité cohérente et multiforme, elle conduit à maîtriser des techniques bancaires rigoureuses et à manier des instruments financiers sophistiqués.
Le travail du trésorier s’organise autour de deux grandes préoccupations : la gestion des liquidités et la gestion des risques financiers dans l’entreprise.
La première, plus traditionnelle, concerne l’ajustement des flux monétaires et la gestion de la solvabilité. La seconde recouvre essentiellement les risques de change et de taux d’intérêt. La crise bancaire et financière qui a débuté en 2008 a remis au premier plan la maîtrise des flux de liquidités, dont l’importance s’est renforcée avec l’espace unique de paiement de la zone euro (SEPA).
Cette quatrième édition, entièrement mise à jour, suit les dernières évolutions des instruments de financement. Elle est destinée à tous ceux qui souhaitent disposer d’une référence complète à la fois sur les méthodes, les techniques, les marchés et les instruments financiers les plus actuels et couramment utilisés.
Floquet M., Labardin P., Levant Y., (eds)
L'histoire comme méthode pour comprendre le management, Mélanges du professeur Marc Nikitin
L'Harmattan, 356 pages
Pour en savoir plus
Cet ouvrage rend hommage à Marc Nikitin et s'attache à montrer l'intérêt des approches historiques pour comprendre aujourd'hui les pratiques en matière de comptabilité, de contrôle et management. La première partie interroge le rôle de l'histoire en matière de management, la deuxième propose plusieurs histoires d'outils de contrôle, la troisième se centre sur l'histoire des outils comptables.
Özbilgin M., Chanlat J-F., (eds)
Management and Diversity: Perspectives from Different National Contexts
Londres, Emerald, 328 pages
Pour en savoir plus
International Perspectives on Equality, Diversity and Inclusion examines the complex nature of equality, diversity and inclusion in the world of work through interdisciplinary, comparative and critical perspectives. Authors are encouraged to provide cross-national and multi-dimensional insights through comparative analysis and to bring insights from across the disciplines of social sciences and humanities. The series elicits critical scholarship through its focus on structures of inequality in relations of power in
exploring issues of EDI at work.
Ramond O., Paugam L., Casta J-F., Batsch L.
Evaluation financière et normes IFRS
Economica, 2e éd., 2017,192 pages
Pour en savoir plus
Depuis leur entrée en vigueur, en 2005, les normes internationales IAS/IFRS ont bouleversé le monde de l'information financière en Europe. Dépassant le champ de l'information comptable, elles ont généralisé le recours aux méthodes actuarielles et financières dans le cadre de la préparation des états financiers des sociétés cotées. Procédant d'une normalisation fondée sur des principes, ce référentiel n'est pas accompagné d'un canevas d'utilisation de ces modèles.
Au regard de pratiques professionnelles encore hétérogènes et d'une insuffisance des positions doctrinales, cet ouvrage se propose de présenter et de discuter les méthodes d'évaluation pertinentes dans le cadre préparatoire au reporting financier en normes IFRS. Sa vocation est de permettre aux différents acteurs de l'information financière (auditeurs, responsables comptables et financiers, analystes financiers…) ainsi qu'aux étudiants (en masters d'économie et de gestion, écoles de commerce, écoles d'ingénieurs…) d'appréhender les enjeux de l'évaluation des actifs et des passifs dans le contexte du reporting financier en normes internationales.
Haugbølle R-H., Ghali A., Yousfi H., Limam M., Grønlykke Mollerup N.
Tunisia’s 2013 National Dialogue. Political Crisis Management. National Dialogue Handbook Case Study
Berlin: Berghof Foundation, 49 pages
Pour en savoir plus
On July 25, 2013 the drafting of a new constitution by the Tunisian Constitutional Assembly reached a
complete impasse, following the assassination of opposition politician Mohamed Brahmi that very day.
Fears mounted that the fragile democratization process would come to a halt. In 2011, free and fair
elections had brought the Islamist democratic party Ennahda to power, which had formed a government
with two smaller opposition parties. Simultaneously
, other “old” opposition forces underwent internal
reforms and strengthened their position in the new political landscape. Instead of building strong
coalitions, these “old“ forces re
-activated old struggles and disputes. Only in July 2013, during the crit
ical
moment, did the political forces realize that they needed to enter into negotiations and dialogue with each
other to save the country. The so
-called Quartet was formed, which managed to convince most parties
represented in the National Constitutional Assembly to accept their road map and enter into negotiations
focusing on three main issues: governmental, constitutional and electoral. The National Dialogue did not
unfold as a well-planned process with a thought
-through design, but rather was a response
to an acute
political crisis. Hence, the Tunisian National Dialogue served as an instrument for crisis management,
implemented while the crisis was still unfolding. The Tunisian National Dialogue was an ad hoc process,
with many actors engaged on differen
t levels and several parts of the process taking place at the same time.
Simon Y.
Notation et agences de rating
Economica, 256 pages
Pour en savoir plus
Notation et Agences de Rating est un livre tiré d'un cours de master donné à l'Université Paris Dauphine. Son objectif est de présenter :
- un panorama des agences de rating, une toute petite industrie très concentrée qui occupe le devant de la scène financière internationale depuis la crise de 2007/2008 (chapitres 1, 6 et 7) ;
- les méthodes utilisées par ces agences pour noter les titres de créance émis par les entreprises, les États et les véhicules de titrisation (chapitres 2 et 3) ;
- les critiques adressées aux agences de notation et les réponses qui peuvent leur être apportées (chapitre 4) ;
- les législations votées depuis 2006 aux États-Unis et en Europe pour réguler les agences de notation (chapitre 5) ;
- le rôle ambigu joué par les régulateurs et les responsables politiques qui ont intégré les notes des agences dans la réglementation financière (chapitre 5) ;
- l'essor des nouvelles activités de rating que sont la notation des entreprises sous l'angle des performances environnementales, sociales et de gouvernance (ESG), la notation des acteurs de la gestion d'actif et celle du risque pays (chapitre 8).
Très abordable, cet ouvrage est destiné aux étudiants qui suivent des cursus de finance et d'économie monétaire et financière, aux professionnels de la finance et – au-delà du monde de la finance – à toutes les personnes curieuses de comprendre le rôle des agences de notation et la signification des notes qu'elles attribuent.
Adrot A., Sauvée M-L., (2017), Je suis, donc j’informe… Et j’informe, donc je suis : l’identité au service de l’information pour la gestion de crise lors de Sequana, in EU Sequana, la gestion de crise à l'épreuve de l'exercice, November V., Creton-Cazenave L. (eds), La documentation française, pp.37-198
Alter N., (2017), Préface, in Le travail et le management à l’épreuve des sciences sociales, Rigaud F.(coord.), EMS Editions, pp.4-8
Arduin P-E., (2017), Sécurité des systèmes d'information : de la criminologie à l'innovation managériale, in L’état des entreprises 2017, Nogatchewski G., Perret V. (coord.), La Découverte, pp. 63-75
Benoit-Moreau F., Parguel B., Lunardo R., (2017), Des vertus écologiques de la consommation collaborative ? Le cas des plateformes d’échanges d’objets entre particuliers, in La consommation collaborative. Enjeux et défis de la nouvelle société du partage, Decrop A. (coord.), De Boeck Superieur, pp. 197-220
Borel S., Guillard V., Roux D., (2017), Échanger entre étrangers : calcul ou partage ? in La consommation collaborative. Enjeux et défis de la nouvelle société du partage, Decrop A. (coord.), De Boeck Superieur, pp. 85-108
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Depeyre C., Visiting Ivey Business School, Western University, mars 2017 / Présentation en séminaire : Garcias F., Dalmasso C. & Depeyre C. (2017), "The impact of organizational forgetting on the cognition of capabilities. The case of a complex engineering project", Ivey Research Series, 10 mars 2017
Depeyre C., Visiting LUISS Guido Carli University, avril 2017 / Présentation en séminaire : Depeyre C., Rigaud E. & Seraidarian F. (2017), "Sustainability at work. Ethical capabilities of new luxury fashion actors", LUISS research seminar, Department of Business & Management, 20 avril 2017
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Guillard V., Entre luxe neuf et contrefaçon, le luxe d’occasion. Quel regard les consommatrices de luxe neuf portent-elles sur celles du luxe d’occasion (et inversement) ? Une analyse par la théorie de la reconnaissance sociale in Pratique et symbolique du luxe. Quelles nouvelles lecture du luxe? Séminaire Anthropologie des Mondes de la Mode, EHESS, Paris, 11 mai 2017
Isaac H., Démocratie & numérique, Les Assises du Droit et de la compétitivité, Université Paris 2 Assas, 27 janvier 2017
Jourdan J., ESCP-IAE Paris-SKEMA Strategy Workshop, ESCP, Discussant, May 12, 2017
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Léger-Jarniou C., Demain, tous entrepreneurs , Les lundis de la Sorbonne, 13 mars 2017
Extraits de la Synthèse d’actualités de Dauphine:
Julien Jourdan
Les mystères de l’uberisation, The Conversation, 7 mars 2017.
Tout le monde en parle, mais qu’est-ce que l’uberisation ? Retour sur un concept aussi ambigu que populaire.…..
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Uber est-elle une organisation philanthropique (malgré elle) ? The Conversation,29 juin 2017
Et si un patron sans scrupule et une bande d’investisseurs capitalistes avaient – par inadvertance – contribué au bien-être du plus grand nombre ?
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Gaelle Le Fol
Bozec M., M. Bouin, El Asmar J., Le Fol G.
Big Data: quelle révolution pour les marchés financiers et la gestion de portefeuille?, Revue Banque, pp.18-21
La table ronde a été organisée par le parcours 203 et son association étudiante Stratefi 203,dans
le cadre des House of Finance Days de l’Université Paris-Dauphine, en partenariat avec Quantitative Management Initiative (QMI),GFI-Addstone et Tala
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David Abonneau
Les politiques RH dépendent du profil de leur dirigeant
, Entreprise & carrières, n°1325 .
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Henri Isaac, maître de conférences à l’Université Paris-Dauphine, estime que le recours des PME aux plates-formes de services est un réel avantage pour elles en termes de prix grâce à leur incessante amélioration. Un vrai problème selon lui, c'est l'acculturation, l'appropriation de ces outils. " C'est souvent lié à un problème de génération ", analyse-t-il. Renaissance numérique travaille d’ailleurs sur une étude qui paraîtra en septembre sur la transformation digitale des PME.
(Les Echos, 30/05/17)
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Si la French Tech a boosté les start-up du numérique, et l'Industrie du Futur accéléré la mutation des grands groupes, les PME, elles, sont les oubliées des pouvoirs public. "Cette erreur stratégique n'est pas surprenante. En France, les politiques publiques ont toujours ciblé soit les grands groupes, que ce soit le crédit d'impôt pour la compétitivité ou le crédit d'impôt recherche, soit, plus récemment, les start-up", explique Henri Isaac, maître de conférences à l'Université Paris-Dauphine et président du think tank Renaissance numérique. (Les Echos, 20/03/17)
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Guillaume Carton
Dans sa thèse en sciences de gestion, intitulée La Production des connaissances managériales : du rapport de la recherche à la pratique, soutenue en décembre 2015 à l’Université Paris-Dauphine, Guillaume Carton explore le rapport entre la recherche en management et la pratique. En quatre chapitres, l’auteur y analyse l'interaction entre chercheurs et praticiens. Cette dernière semble essentielle pour que les entreprises s'approprient une théorie managériale.
(Liaisons Sociales Magazine, 05/2017)
Gwenaëlle Nogatchewsky et Véronique Perret
L'édition 2017 de L'Etat des entreprises, réalisée par une équipe de chercheurs du laboratoire Dauphine Recherches en Management (DRM) dirigée par Gwenaëlle Nogatchewsky et Véronique Perret, reflète les tensions et identifie les innovations en cours dans l'univers de l'entreprise. Une annexe propose un résumé de l'ensemble des thèses soutenues au sein du laboratoire Dauphine recherches en management de l'Université Paris-Dauphine, offrant un panorama de la diversité des thématiques traitées.
(Le Monde Eco & Entreprises, 27/04/17)
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Fabien Blanchot analyse les raisons qui motivent l’enthousiasme des jeunes à vouloir travailler pour les entreprises comme Google, Apple, Facebook ou Amazon, dites GAFA. D’après l’enseignant-chercheur à l’Université Paris-Dauphine, l’aspect matériel, la revalorisation du salarié ainsi que l’autonomie et la confiance qui lui sont conférées, sont des éléments qui concourent à l’engouement pour ces structures. Ce "néopaternalisme matériel" est cependant à double facette. En effet en créant la satisfaction du salarié, l’employeur attend une répercussion équivalente sur le client et les frontières entre vie privée et vie professionnelle sont confondues pour un plus grand engagement du salarié qui reste à la recherche de sens : "des jeunes qui aspirent à une certaine grandeur".
(Le Monde Eco & Entreprise, 19/04/17 – www.lemonde.fr, 19/04/17)
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Des stages dans différents corps d’armée, notamment dans le cadre du PGE, permet à des étudiants de se former au "leadership" ou à la "gestion de crise". A la fin de leur "mission", ils reçoivent le bénéfice correspondant en ECTS (european credit transfert system), des crédits universitaires qui seront comptabilisés pour l'obtention de leur diplôme. "Nous formons de futurs cadres du secteur public et du privé, il s'agit d'une expérience intéressante dans une organisation singulière. A l'université, nous ne pouvons pas les mettre en situation de commandement, l’armée le peut", explique Fabien Blanchot, enseignant-chercheur et ancien vice-président de l'Université Paris-Dauphine.
(Le Monde Eco & Entreprise, 12/04/17)
Anthony Hussenot de l’Université Paris-Dauphine se penche sur l’exemple de l’offre TGV illimité qui permet aux usagers de parcourir de grandes distances en un temps limité et à moindre coût pour étudier l’impact de l’accès à la mobilité nationale sur le travail et le mode de vie. A l’annonce de la suppression du forfait IDTGV Max, les abonnés se sont mobilisés pour son maintien qui permet, entre autre, le développement d’activités dans une nouvelle ville, le développement de collaborations à différents endroits ou la possibilité de passer des moments en famille malgré les distances. Cet exemple donne une tendance sur les mutations qui s’opèrent dans le monde du travail car le moyen de transport devient également le lieu de travail. La notion d’illimité dans les transports se développe au niveau national mais aussi régional, à l’instar du forfait Navigo unique par exemple.
(La Tribune, 20/04/17)
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Valérie Guillard
Ca m’intéresse se penche sur la difficulté que l’on peut éprouver à jeter et faire du tri dans ses affaires. "Les objets ont toujours été transmis de génération en génération mais, compte tenu de leur rareté, l'accumulation ne posait pas de problème", explique Valérie Guillard, maître de conférences en marketing à l'Université Paris-Dauphine. Mais la peur du manque persiste et nous continuons d'entasser. Selon une étude Ifop-Homebox de 2016, 77 % d'entre nous stockent des objets, même en sachant qu'ils ne resserviront pas.
(Ca m’intéresse, 04/2017)
Le désordre rendrait accessible et sympathique. "Le bordélique a une relation forte à l’objet. Son pouvoir d’évocation est sans pareil, et sa vie imaginaire bien plus intense aussi", confirme Laurence Einfalt, pour qui l’adepte du bazar "est une personne attendrissante, curieuse et altruiste, un “gardeur” dont il est bon de s’entourer". Pourtant, on leur attribue les pires tares : refus de grandir, déficit d’autodiscipline, manque de rigueur et de volonté, absence de respect pour soi et pour les autres... "Un intérieur ou un bureau tiré à quatre épingles peut être un frein aux relations sociales", observe Valérie Guillard, maître de conférences en marketing à l’Université Paris-Dauphine. "A l’inverse, le désordre, ou tout au moins l’accumulation d’objets avec lesquels le visiteur peut interagir, est un facilitateur de lien social". Selon l’auteure de Boulimie d’objets : l’être et l’avoir dans nos sociétés, le désordre permet de faire tomber les masques et rend les gens accessibles et sympathiques. (www.lemonde.fr, 30/12/17)
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Nicolas Berland
AFP, www.la-croix.com, www.leparisien.fr, www.lexpress.fr, 9 mars 2017
Faire tourner l'usine, protéger les salariés, écouler la marchandise...Pour atteindre ces objectifs, certaines multinationales opérant dans des zones de conflit perdent leurs repères éthiques et se livrent à des pratiques contestables. "Dans le monde des affaires, il y a les vrais cyniques qui vont où personne ne va. Ceux qui ne s'engagent pas. Et parfois, on entre dans des zones grises", observe Nicolas Berland, co-directeur de la chaire "Ethique et gouvernement d'entreprise" de l'Université Paris-Dauphine.
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Gregor Bouville
Entreprise & Carrières, 3 au 9 janvier 2017
Gregor Bouville, maître de conférences en gestion des ressources humaines à l'Université Paris-Dauphine, est interrogé par Entreprise & Carrières sur le rôle décisif joué par un CHSCT au sein d’une entreprise. Il estime que cet IRP intervient dans l’amélioration du bien-être des salariés et dans la réduction des accidents du travail, alors que trop souvent selon lui "les CHSCT sont assimilés à une "bête noire" par les directions d’entreprise". Il estime que les DRH devraient davantage inciter les institutions représentatives du personnel en charge de la santé-sécurité au travail à co-élaborer les politiques de santé au travail et de prévention des risques professionnels.
Entreprise libérée : déjà les Suédois…,The Conversation, 21 février 2017,
L’entreprise libérée, incarnée par des exemples prototypiques (Favi, ChronoFlex…), représente une forme d’organisation du travail alternative à des formes d’organisation du travail plus traditionnelles, le lean management ou l’organisation du travail taylorienne. D’aucuns voient dans l’entreprise libérée une contestation de la légitimité de ces formes d’organisation plus traditionnelles…..
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Manuel Cartier
Les Echos Business, 13 mars 2017
Le rachat d'Opel par PSA contribuera-t-il à assurer l'avenir du groupe français ? Le pari est loin d'être gagné en dépit des synergies attendues. "La planète automobile va considérablement changer, stimulée par de nouveaux acteurs (Tesla, Google, Apple, Uber) et des technologies de rupture", décrit Manuel Cartier, maître de conférences à l'Université Paris-Dauphine. Rationalisation et mutualisation des achats et des approvisionnements, partage de la R&D, augmentation du seuil de rentabilité des usines, etc. : Carlos Tavares devra donc identifier des sources de compétitivité, affirment Les Echos.
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François-Xavier de Vaujany
France Culture, 4 janvier 2017
La plupart des candidats à la présidentielle ont intégré un volet numérique à leurs programmes, mais en ont-ils véritablement saisi tous les enjeux. François Fillon et Emanuel Macron semblent l’avoir fait. François-Xavier de Vaujany, enseignant-chercheur en management à l’Université Paris-Dauphine reste quant à lui dubitatif quant aux propositions des candidats. Il déplore le manque de profondeur des propositions, comme si le numérique revêtait une importance moindre comparé à d’autres sujets. Il attend plus des candidats et il y a mieux à faire que de participer à des Salons sur les nouvelles technologies. Il faut créer un contact durable avec les entrepreneurs.
Catherine Léger-Jarniou, maître de conférences à l'Université Paris-Dauphine, revient sur les raisons et les freins de l'entrepreneuriat des jeunes femmes. Si les jeunes femmes s’autorisent plus que leurs prédécesseurs à envisager créer une entreprise, "les filles sont plus frileuses que les garçons car la culture fait qu'elles se sentent moins légitimes. La création d'entreprise reste un acte identifié comme masculin", estime-t-elle, ajoutant que "ce qui manque, ce sont des success-story féminines de quatre ou cinq dirigeantes très dynamiques et médiatiques, à l'image d'un Zuckerberg au féminin, Le Progrès, 7 mars 2017
Bruno Oxibar
L'Obs, 9 au 15 février 2017
Rares sont les lycéens ou lycéennes qui imaginent devenir comptables. Le métier présente pourtant des avantages, selon Oualid Hathroubi, directeur adjoint du cabinet de recrutement Hays. Plus de 900 000 cadres ou techniciens exercent ces fonctions dans tous les pans de notre économie, de la TPE aux grands groupes, en passant par les associations ou services publics. "Presque 100 % de nos étudiants sont en emploi dès leur sortie", se félicite Bruno Oxibar, responsable du master comptabilité, contrôle, audit (CCA) à l’Université Paris-Dauphine.
Fabrice Riva
Option Finance, 9 janvier 2017
Dans Option Finance, Fabrice Riva, professeur à l'Université Paris-Dauphine, se demande si les ETF sont des vecteurs de risque systémique. Il explique que plusieurs régulateurs de marché, au premier rang desquels la SEC, considèrent que les ETF sont désormais de nature à causer des chocs d'ordre systémique pour les marchés en cas de dysfonctionnement. De fait, les ETF ont connu deux récents épisodes de crise majeurs, en mai 2010 et août 2015. La SEC réfléchit notamment à harmoniser les règles qui régissent la négociation des ETF et de leurs sous-jacents.
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Florence Benoît Moreau
L’économie du partage entre craintes et espoirs Les exemples de Bla Bla Car, le Bon Coin et AirBnb
le 15 juin 2017
Prochaine lettre de DRM fin Décembre 2017
Pour plus d'informations, consultez le site du DRM
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