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L’axe transversal Art & Culture est conçu comme un forum permettant d'échanger autour de projets de recherche, de pratiques pédagogiques, de spécificités méthodologiques autour des thèmes de l’art et de la culture. Il sera l’occasion de créer une communauté de chercheur•ses au sein de DRM et de Dauphine en général qui se retrouvent autour de sujets communs comme le cinéma, la musique, les musées, les festivals, la bd, etc. L’objectif est également de rencontrer d’autres parties prenantes telles que des collègues d’autres institutions et d’autres disciplines (sociologie, histoire, littérature,…) mais aussi des professionnels oeuvrant dans les secteurs artistiques et culturels.
Ballarini Marie, maîtresse de conférences à Paris Dauphine - PSL, DRM-MOST
Debenedetti Stéphane, maître de conférences à Paris Dauphine - PSL, DRM-MOST
Rasolofoarison Dina, maîtresse de conférences à Paris Dauphine - PSL, DRM-ERMES
Tellier Albéric, professeur des universités à Paris Dauphine - PSL, DRM-MLAB
Margot Leclair et Stéphane Debenedetti
Les ruses du travail créateur en contexte industriel : Fritz Lang réalisant « The big heat ».
Nous nous intéressons ici au sujet classique des tensions entre autonomie et contrôle dans le travail artistique. L’originalité de notre approche est de nous pencher sur le niveau « micro » du travail artistique quotidien, en étudiant la manière dont un artiste développe des tactiques permettant de détourner, de manière invisible, les directives et modèles auxquels il est soumis dans son travail de création. Le cas est celui de Fritz Lang réalisant « The big heat » en 1954, précisément documenté dans l’ouvrage « Le double scénario chez Fritz Lang » de Leblanc et Devismes (1991).
Sonia Adam-Ledunois, Sébastien Damart
La fabrique des récits de science-fiction à visée prospective. Quelles sont les caractéristiques des récits de science-fiction (SciFi) produits spécifiquement pour servir les approches prospectives des organisations ? C’est la question explorée sur la base de l’étude de 38 récits de SciFi produits pour des acteurs du secteur de la défense. A partir des travaux d'Istvan Csicsery-Ronay, chaque récit a été analysé et caractérisé selon la présence (ou l'absence) des sept attributs considérés comme caractéristiques de la SciFi. Les résultats démontrent la grande diversité des stratégies d'écriture employées par les auteurs.
À propos de cet évènement:
Alice Sohier (IUT Evreux) et Mathilde Puhl (IAE de Dijon, Université de Bourgogne) présenteront leurs travaux : Expérience festivalière et production d'expérience dans les festivals : État des lieux et questionnements
Abstract : Notre présentation vise à apporter aux étudiants et collègues intéressés par les thématiques liées à la culture et au marketing culturel, des clés de compréhension relatives à l'expérience vécue des sectateurs, et plus particulièrement des spectateurs de festivals d'arts de la rue et de musique. Elle cherche aussi à appréhender les relations existantes entre les festivals et les publics via la production d'une expérience culturelle par les structures organisatrices. Enfin, nous questionnerons les problématiques actuelles et futures des festivals du spectacle vivant et discuterons de pistes de réflexion possibles pour de futures recherches.
À propos de cet évènement:
Marie Ballarini, Dianzhuo Zhu “#ArtInfluencer : Déterminants de la consommation de contenus culturels en ligne à l'aide de l'analyse des réseaux et de la collecte de données quantitatives”
La présence sur les réseaux sociaux est devenue au cours de la dernière décennie une nécessité absolue pour les institutions culturelles. Non seulement la plupart des institutions ont désormais développé une stratégie digitale à travers leurs propres comptes sur un panel de plateformes, mais elles doivent désormais aussi s'adapter à une nouvelle forme de prescription et de médiation par les créateurs de contenus, parfois appelés influenceurs de l’art. A travers une analyse quantitative des réponses à un questionnaire en ligne auprès de leurs publics, nous présentons l'impact de la consommation de ces types de contenus, en fonction des préférences thématiques ou des relations et attachements parasociaux mais aussi l'impact qu'ils peuvent avoir sur la consommation d'art hors ligne.
Dina Rasolofoarison « La réception des séries TV : quelles évolutions ? quelles permanences ? »
La télévision et les séries TV changent de modèles de production et de réception à l’heure de la dématérialisation, des réseaux sociaux et du streaming (cf. le domaine de la musique présenté par Albéric Tellier pour une évolution similaire). La présentation que je propose comparera les travaux fondateurs de réception de la télévision et des séries TV réalisés surtout dans les années 80 et 90 avec les données de réception de deux de mes recherches collectées durant les années 2010. On verra qu’il y a des changements complets d’habitudes et de pratiques de visionnage mais que l’on retrouve certaines pratiques permanentes ou reritualisées même.
À propos de cet évènement:
Léo Petitot - Université Paris-Dauphine, PSL : "Jouer de la musique ensemble : effets des médiations socio-matérielles sur le travail créateur."
La musique est moins un objet fixe qu'un ensemble de médiations (des partitions, des instruments, des œuvres, des corps, des conditions techniques…) qui la font advenir. "On musique” le plus souvent collectivement sans jamais revivre la même expérience en fonction de ces dernières. Toutes ces médiations influencent le travail créateur qui ne repose pas uniquement sur des projets novateurs et des talents créatifs individuels (si difficiles à isoler), mais aussi souvent sur des arrangements alternatifs impliquant un collectif : le jeu, le bricolage, le hasard, l’improvisation, la répétition… Pour illustrer et débattre de cette idée en pratique, nous proposons un atelier collaboratif de création musicale afin de: partager et ouvrir nos goûts via une playlist collaborative, composer ensemble à partir de peu de choses, identifier des façons alternatives de travailler dans l'activité de création.
Albéric Tellier - Université Paris-Dauphine, PSL : « La fabrique des musiques populaires : quelles évolutions pour quels résultats ? »
Les œuvres musicales qui arrivent aux oreilles du grand public sont la résultante d’une confrontation entre des ambitions artistiques et des impératifs économiques de différentes natures. Mais comment se fabriquent ces œuvres à l’heure de la dématérialisation, des réseaux sociaux et du streaming ? La présentation s’appuiera sur deux recherches récentes : la première (publiée) sur les équipes mobilisées dans la réalisation des albums de Rap ; la seconde (en cours de publication) sur les relations entre les jeunes artistes et les labels.
À propos de cet évènement:
Le séminaire sera l'occasion de lancer l'axe transversal DRM Art & Culture. Ce premier séminaire sera l'occasion de se présenter mutuellement et nous aurons la chance d'accueillir Dr Jeremy Aroles - Senior Lecturer in Organization Studies de l’Université de York qui nous présentera ses travaux relatifs aux managements des musées anglais.
