Thèses en cours

Anne-Laure CHANSEL

Sous la direction de Albéric TELLIER et Colette DEPEYRE

L'innovation ouverte au service de la transformation d'une industrie - enjeux des collaborations entre acteurs historiques et jeunes pousses du secteur de la mode et du luxe.

DRM-M-Lab


Amélie GABRIAGUES

Sous la direction de Lionel GARREAU

L'hybridité systémique : une approche de l'hybridité par la complexité

Résumé:
Objet d'étude institutionnel, l'hybridité est appréhendée comme une combinaison non conventionnelle de logiques institutionnelles dans une organisation. Face à des organisations mêlant vocation sociale et impératif économique, propres au secteur de l'ESS, les travaux séminaux sur l'hybridité offrent une lecture institutionnelle des tensions paradoxales qui les animent. Néanmoins, le phénomène d'hybridité se voit étonnamment circonscrit à l'étude de la gestion de ces logiques incompatibles en interne, éludant ainsi l'articulation de ces mécanismes avec les évolutions de l'environnement institutionnel. Cette étude propose une relecture du concept d'hybridité par l'approche systémique, en prenant appui sur le secteur de l'éducation secondaire. Dans cette perspective, l'étude du processus faisant de l'hybridité un système permet une appréhension plus fine de ses propriétés distinctives, frontières et interactions avec l'environnement institutionnel.

DRM-M-Lab


Julie EZAN

Sous la direction de Albéric TELLIER

L'utilisation des imaginaires pour faciliter le passage de l'anticipation à l'action

Résumé:
Le développement d'innovations centrées utilisateurs à la fin des années 1970 a ouvert la voie au développement d'innovations basées sur les usages, qui ont constitué une véritable rupture stratégique pour les industriels (Von Hippel, 2006). Mais qu'en est-il des usages de demain ? Comment une organisation peut-elle anticiper l'usage d'offres qui n'existent pas encore ? Ces questions se posent davantage dans un monde de plus en plus incertain où les changements s'accélèrent et où il devient complexe de s'appuyer sur l'existant pour innover. Pour réussir à capter ces attentes et besoins de demain et leur apporter des solutions, de nouvelles approches et outils s'appuyant sur les imaginaires ont commencé à émerger au milieu des années 2000, telles les méthodes de prospective créative. Celles-ci renouvellent les modes de pensée et permettent d'aller au-delà de schémas dépassés en se projetant dans un futur à construire dans lequel les industriels disposent d'une véritable marge de manœuvre. Cette recherche explore ainsi la manière dont une prospective créative, s'appuyant sur les imaginaires, peut être utilisée comme outil de transformation permettant de passer de l'anticipation à l'action.

DRM-M-Lab


Baptistine GOURDON

Sous la direction de Isabelle BOUTY

Quelles sont les formes de coopération et de coordination entre les acteurs permettant le déploiement de la filière d'hydrogène décarboné associée à une meilleure prévention des risques et des crises, du global au local ?

Résumé:
La présente thèse de doctorat se focalise sur les mécanismes de coopération et de coordination entre les acteurs des territoires dans la mise en œuvre opérationnelle de l'adaptation au changement climatique en étudiant notamment le déploiement de la filière hydrogène décarboné. À travers des approches de recherche-intervention, cette thèse vise à répondre à la question du « comment ? » s'organiser et coopérer au mieux dans les territoires soumis à des transitions : des transitions de la filière énergétique autour de l'hydrogène décarboné et des transitions organisationnelles liées aux changements globaux. Cette étude permettra de mettre en lumière les blocages et les leviers présents au sein d'un territoire sur la gestion des risques et des crises associés à ces problématiques. Il s'agira d'approfondir les méthodologies existantes d'aide à la décision multi-acteurs et multi-critères en les appliquant au déploiement d'une nouvelle filière énergétique telle que celle de l'hydrogène décarboné, afin de constituer un appui à l'aide à la décision et à l'expertise collective multidisciplinaire en situations d'incertitudes et de crises sur les territoires. De manière générale, les questions suivantes seront instruites : - Quelles approches, méthodologies et outils sont mobilisés par les acteurs locaux pour accompagner l'adaptation au changement climatique et notamment le déploiement de la filière hydrogène décarboné, en prenant en considération les risques et incertitudes existants et émergents sur ces territoires ? - Comment accompagner la décision dans un cadre multi-acteur et multi-sectoriel, en période d'incertitudes et de crise ? - Dans ce même contexte, quels sont les écarts - au niveau des coopérations/coordinations entre les acteurs - entre le prescrit (le cadre réglementaire) et le géré, et quelles en sont les conséquences concrètes sur les territoires ? - Comment apprécier la qualité (et plus largement la performance) et la fiabilité des formes de coopération des acteurs territoriaux pour mieux orienter l'adaptation des territoires au changement climatique ? Pour investiguer ces thématiques de recherche, nous choisirons comme terrains d'observation deux régions françaises : la région Auvergne Rhône-Alpes et la région Nouvelle-Aquitaine.

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Marie-Elodie LAURENT

Sous la direction de Serge PERROT

Comment, dans les entreprises françaises, le futur du travail se construit-il ?

DRM-M-Lab


Louise LECOMTE

Sous la direction de Lionel GARREAU

L'égalité symbiotique

Résumé:
Face à des enjeux de société tels que les inégalités entre les femmes et les hommes, les entreprises développent des moyens pour agir, au-delà de dimensions internes, pour faire évoluer la société. Une perspective symbiotique permet d'étudier ce phénomène.

DRM-M-Lab


François MARIN

Sous la direction de Pierre-Emmanuel ARDUIN et Myriam MERAD

DRM-M-Lab


Rémi MONTARGES

Sous la direction de Isabelle BOUTY

Le travail managérial en tant que pratique

DRM-M-Lab


Nham NGO

Sous la direction de Sébastien DAMART

The COLLECTIVE commitments of middle managers to strategy implementation

Résumé:
Le but de cette étude est d'explorer le rôle des engagements collectifs des cadres intermédiaires vis-à-vis d'une stratégie et de la formation et de la modification de ces engagements collectifs vis-à-vis de la stratégie lors de la mise en œuvre de la stratégie et de leur influence sur l'efficacité de la mise en œuvre. Pour atteindre l'objectif déclaré, cette recherche répondra aux questions de recherche fondamentales suivantes: COMMENT les engagements collectifs des cadres intermédiaires envers une stratégie affectent-ils l'efficacité de la mise en œuvre de la stratégie? COMMENT les engagements collectifs des cadres intermédiaires envers une stratégie se forment-ils et changent-ils lors de la mise en œuvre de la stratégie? COMMENT les engagements collectifs dans une stratégie affectent-ils l'engagement individuel et vice-versa?

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Anne-Lise OLIVE

Sous la direction de Lionel GARREAU

Le contrat social d'entreprise comme support de l'engagement dans les entreprises à mission : nature, forme et mise en oeuvre

Résumé:
Ce sujet de recherche s'inscrit dans le champ des réflexions ayant trait aux responsabilités économiques, sociales et environnementales des entreprises et à une certaine ambition de refonder l'entreprise pour concrétiser ces orientations. « L'entreprise à mission » introduite dans le droit par la loi Pacte du 22 mai 2019 est une proposition allant en ce sens. Ce sujet consistera donc à étudier l'impact que pourrait avoir une nouvelle représentation de la mission telle que portée par l'entreprise à mission sur le contrat social d'entreprise, sa nature, ses formes et modalités d'exécution lesquelles seraient censées favoriser la mise en œuvre opérationnelle de la mission et l'engagement du corps social. L'hypothèse centrale de cette étude réside ainsi dans l'idée que la mission et le nouveau type de gouvernance qu'elle présuppose nécessitent, dans la foulée, des modes d'organisation, d'animation et de relations au travail spécifiques induisant de fait un nouveau contrat social d'entreprise faute duquel l'entreprise à mission risquerait de ne pas remplir sa vocation de refonder l'entreprise.

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Laetitia RAKOTOSON

Sous la direction de Sonia ADAM-LEDUNOIS et Sébastien DAMART

Ouverture du processus d'innovation sociale et production d'impacts à échelles multiples

Résumé:
Les problématiques de nature sociétale occupent aujourd'hui une place importante à la fois dans le débat public, dans les préoccupations citoyennes et dans les réflexions des organisations privées. La croissance des initiatives et des recherches académiques dans le champ de l'innovation sociale à partir des années 2000, démontre ainsi l'intérêt du concept pour notre société. Si l'ensemble des travaux s'accordent pour définir l'innovation sociale comme une démarche visant des besoins « peu ou mal satisfaits par l'État et le marché » grâce à des initiatives novatrices. Ces nouveaux comportements et préoccupations ont questionné la place des entreprises dans la société. Le rôle des acteurs privés dans la création d'innovation sociale, peut parfois être à des fins lucratives, mais ont davantage pour objectif de produire un impact positif sur la société. Les entreprises privées, de par leur capacité à adopter de nouveaux modes d'organisation ou à proposer des offres à impacts sociaux, permettent de développer des démarches socialement innovantes grâce à la collaboration entre parties prenantes, ce qui contribue à définir un objectif partagé et à produire un impact durable. L'approche multi-acteurs, déjà étudiée à partir du concept d' « open innovation » présente de bonnes propriétés de compréhension de la coopération et permet ainsi un passage au concept d'« open social innovation » pour qualifier une démarche visant à définir un objectif social partagé et concevoir une solution produisant un impact le plus élevé possible et à différentes échelles. Les objectifs de notre recherche sont de pouvoir mettre en lien l'ouverture du processus d'innovation sociale d'une part, ainsi que ses impacts et son échelle, d'autre part. Les travaux menés permettront ainsi de comprendre dans quelle mesure l'ouverture du processus d'innovation sociale initié par un acteur privé contribue-t-elle à la production d'impacts sociaux à échelles multiples. La thèse s'appuiera sur une méthode de recherche qualitative avec le secteur de l'habitat social.

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Yassmine RANNENE

Sous la direction de Isabelle BOUTY et Anouck ADROT

La planification dynamique et les pratiques d'improvisation face aux accidents technologiques.

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Marie ROUSSIE

Sous la direction de Sonia ADAM-LEDUNOIS et Sébastien DAMART

Le programme Red Team Défense : la science-fiction comme intermédiaire d'innovation

Résumé:
Cette recherche a pour ambition d'étudier la production ad hoc d'imaginaires de science-fiction dans le cadre d'une stratégie R&D sur la base d'un cas, le programme Red Team Défense du ministère des Armées. Dévoilé publiquement fin 2020 ce nouveau programme de recherche des armées mobilise des auteurs, scénaristes et illustrateurs de science-fiction pour imaginer des menaces futures exposant la France à horizon 2030-2060. Avec ce programme, le ministère des Armées fait le choix délibéré d'enrichir son processus R&D en l'ouvrant à des acteurs externes et selon une démarche de co-conception : auteurs, scénaristes et illustrateurs de science-fiction produisent spécifiquement pour le programme des scénarios en collaboration avec des scientifiques et des militaires. Il s'inscrit donc au carrefour de différentes méthodes de projection et de prospective. La mobilisation et/ou la création d'imaginaires de science-fiction à des fins d'innovation n'est pas une pratique inédite. Cependant, peu de recherches académiques se sont intéressées aux démarches de co-conception d'imaginaires de science-fiction impliquant des acteurs internes à une organisation et des créateurs d'imaginaires de science-fiction. Cette recherche propose d'explorer ce champ à partir de la question suivante : comment faire de la science-fiction un intermédiaire pertinent de l'innovation ?

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Nicolas ROUSSIGNOL

Sous la direction de Lionel GARREAU

Décrire et représenter le business model par l'approche systémique

Résumé:
Le business model, qui a pour vocation de décrire la manière dont une entreprise crée et capte la valeur, est un concept qui se réclame de façon largement partagée par les chercheurs comme étant systémique. En effet, il est censé représenter la « big picture » de l'entreprise, montrant une vision globale et transversale de celle-ci, dépassant les frontières de l'entreprise. Cependant, nous pouvons constater le manque de caractéristiques essentielles de la pensée systémique appliquées au business model, étant encore très ancré dans une approche analytique. En ce sens, nous souhaitons proposer une description et une représentation du business model par une approche systémique en appliquant au concept de business model les principes fondamentaux de la pensée systémique. En découle ainsi notre problématique : Comment modéliser le business model par une approche systématique ? Pour répondre à cette question, nous avons l'ambition de mener une recherche collaborative au sein du réseau de magasins Biocoop, en animant des ateliers participatifs avec les parties prenantes des magasins (échantillon de 3 à 5 magasins Biocoop), suivi d'entretiens pour avoir des retours d'expérience. Ce projet de recherche permettra d'une part de répondre à un besoin des dirigeants de prendre conscience et de mieux comprendre comment fonctionne leur entreprise, et donc potentiellement de l'améliorer en fonction de leurs finalités, et d'autre part de répondre à certaines limites conceptuelles relatives au business model, tout en proposant un nouveau construit et une nouvelle représentation de celui-ci. Cela permettra également d'opérationnaliser l'approche systémique, qui est encore considérée comme une pensée trop abstraite, et donc détachée des problématiques terrain

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Vasudha SHARMA

Sous la direction de Lionel GARREAU

L'engagement des salariés dans la perspective indienne avec l'incarnation culturelle

Résumé:
Historique du sujet Chacun d'entre nous est unique - pourquoi ? Parce que nous avons des attributs différents, une personnalité différente et une approche différente de certaines choses. En même temps, bien que nous soyons différents dans tous les sens du terme, nous avons des attributs et des actions communs pour certaines choses, en raison de notre culture et de notre origine. La personnalité est individuelle, héritée et apprise, tandis que la culture est celle d'un groupe, mais elle est également apprise. Lorsque nous sommes culturellement différents des autres, il est évident que nous nous sentirons engagés au travail dans des activités différentes de celles des autres. Si c'est le cas, pourquoi continuons-nous à utiliser les mêmes stratégies d'engagement des employés qui ont été développées dans une perspective et un état d'esprit américains, partout dans le monde. C'est le moment où nous devrions ajouter une perspective supplémentaire à l'engagement des employés parce qu'actuellement la main-d'œuvre mondiale est très internationale, mélangée avec des sociétés et des cultures différentes comme jamais auparavant. Pourquoi ce sujet ? J'ai découvert le lien entre l'engagement des salariés et la culture au cours de mes études de master, lorsque j'étudiais l'AOB (Advanced Organisational Behaviour), qui m'a expliqué que "la personnalité et les émotions jouent un rôle très important dans l'engagement des salariés". Le sujet "Globalisation et RH" m'a aidé à comprendre les différentes cultures des pays, comme la France et les États-Unis qui ont une culture individualiste, tandis que l'Inde se situe entre une culture individualiste et une culture orientée vers le groupe. J'ai alors réalisé à quel point il était important de conceptualiser la définition de l'engagement des employés en fonction des différentes cultures. Pour être plus précis, pourquoi dans le contexte indien ? Parce que l'Inde est en train de devenir une nouvelle puissance mondiale. Il est plus évident que jamais que nous devons nous concentrer sur la main-d'œuvre et les organisations indiennes. C'est pourquoi il est indispensable de comprendre à quoi ressemble l'engagement des employés dans le contexte indien. Citations et études antérieures L'engagement des employés est un phénomène relativement nouveau qui n'est apparu dans la littérature qu'après que le terme a été inventé par Kahn (1990) qui a défini "l'engagement des employés comme l'engagement au travail qui dénote le degré auquel une personne montre de l'auto-préférence dans les tâches professionnelles afin d'augmenter la performance du rôle par l'investissement cognitif, émotionnel et physique de soi". Saks (2006) a défini l'engagement des employés comme suit : "Les employés choisissent de s'engager à des degrés divers, en réponse aux ressources qu'ils reçoivent de leur organisation. Vers 2006, d'autres études ont commencé à se pencher sur les antécédents et les conséquences de l'engagement des employés. Il s'est donc également attaché à établir une distinction entre deux types d'engagement, à savoir l'engagement professionnel et l'engagement organisationnel. SAKS a indiqué que les deux types d'engagement sont liés, mais qu'ils ont en même temps des concepts distincts. Depuis lors, la définition de l'engagement des employés n'a cessé d'évoluer, comme le reconnaît Ghuman (2016) : " l'engagement des employés en termes de performance, c'est-à-dire l'engagement des employés est la volonté et la capacité des employés à contribuer au succès de l'entreprise en donnant librement un effort supplémentaire sur une base continue ". Cependant, comme je l'ai mentionné précédemment, la culture joue un rôle important pour maintenir l'engagement d'un employé à différents niveaux, et c'est la partie qui manque dans toutes les définitions précédentes de l'engagement des employés, c'est pourquoi dans mon travail de recherche, je vise à reconceptualiser la définition de l'engagement des employés en incorporant la perspective culturelle dans le contexte de l'Inde et de l'organisation indienne en particulier. Méthode et approche Pour parvenir à ces résultats, je réaliserai des études de cas basées sur une approche qualitative dont les données proviendront d'entretiens et d'enquêtes. Cette approche se divise en 1. Analyse de documents sous la forme d'un examen structuré de la littérature mentionnant l'entreprise et tout effort visant à impliquer les employés.2. Entretiens semi-structurés avec des personnes interrogées travaillant actuellement dans l'entreprise,3. Observations. Résultats En termes d'approche scientifique, le résultat sera de "reconceptualiser la définition de l'engagement des employés dans le contexte indien en tenant compte le plus possible de l'influence culturelle" et en termes d'utilisation pratique, j'aimerais que l'organisation commence à mettre en œuvre l'engagement des employés en comprenant les différentes cultures et la définition qui peut leur convenir le mieux, au lieu de se contenter d'adopter l'approche et l'état d'esprit occidentaux comme s'il s'agissait d'une approche unique pour tous.

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Lauryane TASSIGNY

Sous la direction de Serge PERROT

Les conditions de réussite d'un processus de socialisation professionnelle et d'intégration organisationnelle des jeunes en décrochage scolaire voire social.

Résumé:
Dans le cadre d'un appel à projet « 100% inclusion, la fabrique de la remobilisation » lancé par le Ministère du Travail à un ensemble d'organismes, les Compagnons du Devoir ont été missionnés afin d'expérimenter des parcours de remobilisation des jeunes décrocheurs scolaires ou sociaux jusqu'à leur emploi durable. Dans ce contexte et à partir du cas des Compagnons du Devoir et du Tour de France, nous nous questionnons sur : comment réussir à intégrer et inclure des jeunes à faible capital scolaire et/ou social dans une organisation ? Pour répondre à cette question, quatre régions tests sont mobilisées dans lesquelles des mécanismes d'intégration varient. A l'issue de cette thèse nous apporterons des précisions sur les conditions de réussite d'un processus de socialisation professionnelle et d'intégration organisationnelle d'un public spécifique qui est celui des jeunes en situation de décrochage scolaire ou social.

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