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Contrat "Objets d’occasion : surconsommation ou sobriété ? "

Objets d’occasion : surconsommation ou sobriété ?

Durée : 24 mois

Coordonnateur DRM : Valérie Guillard

L’ADEME mène et a mené de nombreuses études techniques et études d’opinion concernant le réemploi, l’achat d’occasion, la réparation afin d’appréhender comment les objets et les pratiques des Français qui leur sont associées peuvent jouer en faveur d’une transition vers une société économe en ressources, plus sobre en carbone, plus juste et harmonieuse.

Il existe un enjeu à mieux comprendre l’articulation entre deux pratiques favorables à la transition écologique : le réemploi des objets et la réduction de la consommation d’objets. En effet, il s’agira d’apprécier si l’achat d’objets d’occasion conduit vers la sobriété matérielle ou à l’inverse vers la surconsommation.

Pour ces raisons, l’ADEME a souhaité la réalisation d’une étude sur les pratiques des consommateurs autour des objets d’occasion. Au regard des pratiques réelles des Français, l’objectif est de définir si l’achat d’objets d’occasion participe à un objectif de sobriété ou s’il est, au contraire, inscrit dans une dynamique d’accumulation et de surconsommation. L’étude indiquera également des pistes pour orienter les comportements des Français vers plus de sobriété.

L’étude réalisée par l’université Paris Dauphine-PSL et le CREDOC comporte un travail bibliographique et les résultats de deux enquêtes de terrain qualitatif, en deux phases. La première phase de terrain est qualitative : les pratiques sobres sont rares parmi celles des répondants. L’achat d’occasion apparaît davantage comme un moyen de consommation complémentaire tout en restant stigmatisé pour l’achat de cadeaux. La réalisation d’un terrain d’enquête quantitatif permet d’apporter un ordre de grandeur aux différents rapports aux objets rencontrés et de chiffrer les pratiques y étant associées.

Contact : valerie.guillardping@dauphine.pslpong.eu

Contrat Européen ACCRA

European Commission Research & Innovation Horizon 2020 (Research and Innovation action)

 

Projet ACCRA Agile Co-Creation of Robots for Ageing

Denis Guiot, responsable scientifique du projet pour DRM-ERMES




Eloïse Sengès, Ingénieur de recherche




Abstract
The mission of ACCRA is to enable the development of advanced ICT Robotics based solutions for extending active and healthy ageing in daily life by defining, developing and demonstrating an agile co-creation development process. To this end, a four-step methodology (need study, co-creation, experimentation, sustainability analysis) will be defined and applied in three applications (support for walking, housework, conversation rehabilitation) and assessed in France, Italy, Netherlands and Japan. The three applications will be based on a FIWARE platform integrating a number of enablers including features of universAAL and supporting two robotics solutions, Astro (Robot) and Buddy (Robot companion). The MAST impact assessment framework will be used integrating the following dimensions: user perceptions, user outcomes, ELSI, economic aspects, technical aspects, organisational aspects.
ACCRA is a joint European-Japanese initiative including a multidisciplinary team of 6 European partners and 3 Japanese partners. The project has a three-year duration. It is structured to allow for balanced contribution and efficient synergistic collaboration between Europe and Japan.

DRM involvement
Under the supervision of Pr. Denis Guiot as scientific coordinator for Paris-Dauphine on this project, DRM-Ermes will be in charge of 2 sets of work. The first one requires the development and implementation of a methodology of co-creation of robotic solutions designed for the partially autonomous elderly. To this end, cross-cultural qualitative and quantitative surveys in France and abroad (Italy, Japan and Netherlands) will be designed, administered and analysed by DRM-Ermes. The second one entails from DRM-Ermes to carry out the work of dissimination of the whole ACCRA project.
Besides DRM-Ermes will also be involved in other sets of work, in particular the launch of several robotic aids solutions.
Mrs Eloïse Senges (Ph.D.) will be appointed as Research engineer from January 1 2017 to work on this project on behalf of DRM-Ermes.
Partners (6) : Trialog, coordonnateur du projet (FR), Sssa (IT), Eur (NL), Dauphine (FR), Blue Frog Robotics (FR), Css –Irccs (IT)

Budget : 1 999 000  € (360 000 € for Dauphine)
Duration : 36 mois

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Contrat APPEAL

APPEAL - AdoPtion de PratiquEs Alternatives à l’accumuLation des objets (ré-emploi, location, troc, don, emprunt, mutualisation,glanage sur les trottoirs) financé par l’ADEME.

 

Projet coordonné par le CREDOC
Partenaires : DRM, INA - DDCOL
Coordonnateur DRM : Valérie Guillard

Résumé du projet
L’évolution du rapport aux objets et l’abandon d’un modèle dominé par la possession individuelle exclusive et l’accumulation des objets constitue un des leviers pour diminuer l’empreinte environnementale des ménages.
Le projet vise à comparer les représentations et discours entourant les pratiques alternatives à l’accumulation d’objets (ré-emploi, location, troc, don, emprunt, mutualisation, glanage sur les trottoirs) : présents dans le média télévisuel à partir d’une analyse qualitative d’extraits télévisuels issus des collections de l’INA avec les représentations et pratiques des ménages via différentes enquêtes (CREDOC, ADEME, etc) pour la plupart déjà disponibles, complétées d’entretiens qualitatifs
Quelles pratiques alternatives à l’accumulation sont présentées à la télévision ? Quelles catégories de population sont mises en avant (s’agit-il de publics stéréotypés ou non ?) ? Quels motivations et freins à ces pratiques sont présentés ? Quelles valeurs sociétales sont présentes dans les discours de manière explicites ou implicites ?
Le champ précis de la recherche, tant sur les catégories de pratiques que sur les objets étudiés est décrit plus loin, il sera affiné et lors de la phase de cadrage conceptuel.

La comparaison des deux types de matériaux pourrait permettre de dégager des leviers de diffusion des pratiques alternatives à l’accumulation dans la population (mécanismes d’identification, valeurs de société) qui seront ensuite testés auprès d’un échantillon représentatif de la population pour être hiérarchisés et ainsi favoriser l’adoption de ces pratiques à une plus large échelle.

Contact : valerie.guillardping@dauphinepong.fr

Contrat ADEME GASPI CONCIS

Projet GASPI-CONCIS «Prévenir le gaspillage d'objets via sa conscientisation»

 

Valérie Guillard, responsable scientifique du projet pour DRM-ERMES
Avec Eva Delacroix et Guillaume Johnson

Cette recherche, financée par l’ADEME dans le cadre de l’appel à intention de recherche «Mobilisation de la notion de gaspillage», a démarré au 1er novembre sous la coordination de Valérie Guillard.
Elle mobilise Eva Delacroix et Guillaume Johnson (ERMES) mais aussi des partenaires venant d’autres Universités, Sofian Beldjerd -Université de Poitiers -et Dominique Roux - Université de Reims-.

Objectifs du projet
«Le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas ».  Le Grenelle 1 de l’environnement affirme que le premier principe en matière de déchets est la prévention, le second le recyclage. Or, pour faire de la prévention des déchets, autrement dit, pour prendre des mesures afin que la situation écologique ne se dégrade davantage, il semble nécessaire de comprendre les représentations que les ménages ont des produits, de leur durabilité, des critères qu’ils prennent en compte dans l’achat d’un produit neuf ainsi que la manière dont ils se représentent le fait de garder, réparer, jeter,récupérer ou faire circuler des objets. Ont-ils conscience de la dilapidation des ressources  (énergétiques, financières, humaines, etc.) que peuvent générer certaines de leurs pratiques ? La question mérite d’être posée car en dépit des évolutions dans les façons de consommer (économie collaborative ou circulaire), de la communication sur la consommation durable favorisant la réduction des quantités de ressources utilisées et enfin, du contexte  de crise économique, le volume des déchets reste important en France, de l’ordre de 355  millions de tonnes (Ademe, 2014).

Ainsi l’objectif de ce projet est double :

  • dans un premier temps, de comprendre dans quelle mesure les individus ont le sentiment (ou non) de gaspiller des ressources via l’étude de différentes pratiques à l’égard des objets.
    Plus précisément, comprendre :
    QUI gaspille ? Eux ? Autrui ? A partir de quels indices se/les qualifient-ils ?
    QUOI ? Quels objets sont, à leur avis, gaspillés ? En quelle(s) unité(s) verbalisent-ils la dilapidation de l’objet ? En argent, en temps, en ressources naturelles, etc. ?
    QUAND ? Dans un contexte particulier, par exemple, vider la maison d’un proche à son décès ? Porter des objets en état de marche à la déchetterie ? Racheter des objets neufs et/ou low cost ?
    POURQUOI ET DE QUELLE MANIÈRE ont-ils l’impression ou non de mal utiliser les ressources ?
    COMMENT, dans l’idéal, ils/autrui/la société pourrai(en)t éviter le mésusage des objets ? Est-ce vécu comme une contrainte ? un défi ?
    Ces résultats seront confrontés avec les qualifications et pratiques des organisations en charge des  déchets (Siredom, déchetteries, etc.).
  • dans un second temps, forts du sens du terme « gaspillage d’objets », pour les usagers et les organisations, nous chercherons à comprendre  s’il faut l’utiliser et comment dans les campagnes de communication de prévention du gaspillage en testant, via un protocole expérimental, son efficacité.

 
L’objectif est ici de pouvoir faire des recommandations claires et concrètes aux décideurs publics sur le potentiel du  concept et son utilisation dans les campagnes de communication terme

Méthodologie

  • Une analyse d’archives des médias  -presse depuis l’après-guerre- afin de mettre en relief l’historicité de l’usage du concept de gaspillage et de mieux le maîtriser pour se rendre compte dans quelle mesure il a pu façonner les représentations des gens.
  • Une enquête qualitative (entretiens individuels et de groupe)  auprès des ménages pour comprendre, à partir de leurs pratiques, comment ils parlent de ce qu’ils font, autrement dit de ce qu’ils achètent/se débarrassent/récupèrent, en termes de mésusage des ressources. Parlent-ils de gaspillage ? Dans la négative, quel(s) mot(s) utilisent-ils ? Une enquête quantitative sur un échantillon représentatif de la population
  • Une enquête quantitative (un échantillon de 200 personnes représentatives en termes d’âge et de CSP de la population française) pour  valider les hypothèses de structure (noyau central et éléments périphériques) des représentations sociales du gaspillage.
  • Des protocoles expérimentaux pour tester l’efficacité du concept de « gaspillage » dans les messages publicitaires.